Iran: Maryam Radjavi a salué la résistance glorieuse des femmes dans les prisons

CNRI Femmes – 28 ans après les faits, pour la première fois l’enregistrement sonore d’une réunion entre l’ayatollah Montazeri, alors successeur de Khomeiny,

et les responsables du massacre de 30.000 prisonniers politiques de 1988, a été diffusé sur internet, révélant une petite partie de ce crime contre l’humanité.

Pour la Présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi, il s’agit d’un document historique.

Les déclarations de Montazeri, explique-t-elle, comme sa description de l’exécution d’une jeune fille de 15 ans et d’une femme enceinte à Ispahan, ainsi que les déclarations des bourreaux dans cette réunion révèlent l’ampleur de la cruauté du régime au pouvoir ainsi que de sa vengeance contre les femmes de l’OMPI et leur glorieuse résistance. S’adressant à ces meurtriers, Montazeri a dit: «J’avais rappelé à Khomeiny que, selon les décrets de la plupart des érudits religieux, une femme, même si elle est considérée « ennemie de Dieu » ne devait pas être exécutée. Mais il ne l’a pas accepté et a dit que les femmes aussi devaient être exécutées. »

Dans l’enregistrement audio, l’un des membres de la commission de la mort révèle: « En ce qui concerne les filles, Dieu m’en soit témoin, nous avons fait notre possible pour tenter de négocier avec elles. J’ai les nerfs très solides, mais avant-hier, j’en ai vu une, juste une, qui m’a dévasté. Je me suis mis à la supplier pour qu’elle n’écrive que deux lignes et qu’on puisse dire qu’on la renvoyait en prison. »

Mme Radjavi a salué la mémoire de toutes les victimes du massacre de 1988, en particulier les femmes et les filles qui avec leur résistance héroïque ont mis le régime à genoux. Elles ont payé le prix de leur résistance pour la cause de la liberté et de l’égalité, a déclaré Mme Radjavi, avant d’ajouter : il ne fait aucun doute que l’Iran libre de demain sera le fruit de leur sacrifice glorieux. Cet avenir se bâtira à coup sûr.

Khamenei et son régime, a poursuivi Mme Radjavi, ont caché toutes les informations et les détails de ce crime. Il faut les contraindre à rendre publique la liste complète des noms des victimes du massacre et l’emplacement de la tombe de chacun d’entre eux et des fosses communes.

En ce qui concerne le peuple iranien, a-t-elle conclu, il ne renoncera jamais à demander la traduction en justice de chacun des dirigeants du régime impliqués dans ce massacre, peu importe le nombre d’années que cela prendra. L’ONU et son Conseil de sécurité doivent prendre les dispositions politiques et juridiques nécessaires afin de juger les dirigeants du régime devant un tribunal international pour ce crime contre l’humanité. (Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne – 11 aout 2016)

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