Des mères courage demandent justice en Iran

CNRI Femmes – Des mères courages en Iran, connues sous le nom des mères du parc Laleh de Téhéran, et des parents de prisonniers politiques,

ont publié une déclaration le 11 septembre, appelant à la justice pour les victimes du massacre des prisons en Iran en 1988. Dans leur déclaration, ces mères écrivent : « les exécutions collectives par groupes entiers de prisonniers politiques durant l’été 1988 sont un massacre politique » dont les victimes « ont été jugées de manière injuste dans des procès à huis clos et condamnés à mort sans en avertir leurs familles. » Elles se réfèrent au tribunal de Nuremberg et qualifient le massacre de 30.000 prisonniers politiques de 1988 de «crime contre l’humanité» et de «génocide». Les mères ajoutent : « Le régime de la république islamique est resté silencieux pendant les 28 dernières années pour protéger ses secrets. Cependant, les mères (du parc Laleh) et les familles de Khavaran (cimetière de fosses communes où gisent des victimes du massacre de 1988) ainsi que d’autres militants se sont efforcés sous diverses formes en Iran et à l’étranger de demander justice pour les victimes face à ce silence, et de faire en sorte que le régime soit tenus pour responsable. » Les mères exigent les détails des procès sommaires et du mécanisme aboutissant aux condamnations à mort, des lieux de sépulture et des dernières volontés des victimes.  «Nous exigeons la justice contre tous les responsables du régime impliqués dans les crimes des années 1980 et en particulier le massacre des prisonniers politiques de 1988. Nous voulons que tous les criminels qui détiennent les postes les plus élevés du judiciaire et de l’exécutif soient traduits en justice et châtiés. »

Exit mobile version