CNRI Femmes – Avec la montée des protestations des ONG visant le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988, une soixantaine
d’eurodéputés ont publié le 12 octobre une déclaration appelant à faire juger les responsables de ce massacre.Une partie de la déclaration évoque l’exécution de milliers de femmes dans ce génocide: Selon un ancien responsable de la sécurité (du régime iranien) affirme que 33.700 prisonniers politiques dont la majorité étaient affiliés à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, l’opposition démocratique aux mollahs, dont des milliers de femmes, ont été pendus durant l’été 1988 par l’ancien chef de la République islamique. Il a déclaré dans sa fatwa que «ceux qui dans les prisons à travers le pays, maintiennent leurs positions, sont considérés comme des ennemis de Dieu et doivent être exécutés. »Les eurodéputés ont exhorté l’Union européenne et ses Etats membres à condamner le massacre de 1988 en Iran et à conditionner leurs relations avec ce pays à la fin des exécutions en cours dans ce pays. Ils ont également exhorté le Haut-commissaire aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU à former une commission d’enquête pour traduire en justice les commanditaires et les auteurs du massacre de 1988 en Iran.