« En Iran, des femmes et des hommes sont derrière les barreaux pour leur innocence »

CNRI Femmes – En réponse à la lettre des détenus de conscience Kurdes sunnites incarcérés à la prison de Radjaï-chahr en Iran qui avait exigé la libération inconditionnelle d’Atena Daemi, la militante des droits civils et des droits de l’enfant a rédigé le 6 janvier une lettre ouverte pour les remercier.Atena Daemi écrit notamment : « Vous avez été criminalisés et condamnés à votre naissance pour être Kurdes et sunnites.

 Et j’ai été condamnée à vous voir autant opprimés. C’est moi qui dois crier de toutes mes forces pour votre liberté. Atena n’est rien comparé à vous et aux autres de votre trempe comme Maryam Akbari et Fatemeh Mossanna. Vous êtes tant de femmes et d’homme à avoir passé des années en prison sans même un jour de sortie. Vous avez passé les meilleures années de votre vie derrière les barreaux. Le sang d’Atena n’est pas plus rouge que le vôtre et ma vie n’est pas plus précieuse que la vôtre. »

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