CNRI Femmes – Parvine Mohammadi, membre de la direction de l’Union libre des travailleurs, a condamné la tentative du parquet d’arrêter Jaafar Azimzadeh, la qualifiant de «mesure contre la classe ouvrière iranienne ».Le 24 janvier 2017, des agents du parquet de Téhéran ont attaqué le domicile de Jaafar Azimzadeh, un dirigeant de l’Union libre des travailleurs. M. Azimzadeh n’était pas chez lui au moment du raid, mais les agents ont montré à sa femme un mandat d’arrêt et ont menacé son fils aîné.
M. Azimzadeh a été libéré de prison le 30 juin 2016, après 63 jours de grève de la faim grâce une énorme pression nationale et internationale sur le régime. Il demande que les accusations d’atteinte à la sécurité nationale soient supprimées des dossiers des militants civils et syndicaux.Mme Mohammadi a déclaré qu’elle ne gardera pas le silence si M. Azimzadeh est arrêté et emprisonné à nouveau. Elle a réitéré: « La tentative d’arrestation de Jaafar Azimzadeh vise à emprisonner des voix qui protestent sans cesse contre la pauvreté et l’injustice. C’est une agression contre les travailleurs qui l’ont choisi pour les représenter. C’est aussi la vengeance de ceux qui détournent les fonds de l’Organisation de la sécurité sociale contre les manifestants et les représentants authentiques des travailleurs iraniens. »