CNRI Femmes – La militante des droits humains en Iran, Golrokh Iraee, a envoyé une lettre ouverte depuis la prison d’Evine de Téhéran où elle explique pourquoi elle ne participera pas à la prochaine élection présidentielle en Iran.
Elle écrit notamment :Un an après l’arrivée de Khatami, il y a eu l’attaque contre la résidence universitaire de l’Université de Téhéran. Beaucoup d’étudiants ont été massacrés et emprisonnnés et un grand nombre ont été forcés de quitter le pays. Certains ont disparu et manquent toujours. La famille de Saïd Zeinali cherche encore une trace de son fils 18 ans après …Le début (du régime des mollahs) a été marqué par la Révolution culturelle, les exécutions de masse des années 1980 et le massacre de prisonniers politiques de 1988 … L’ère de la réforme de Khatami n’a suscité que des tirs et des représailles contre les étudiants et les intellectuels. Ahmadinejad est apparu huit ans après avec la tragédie de 2009. Sus quel gouvernement nous n’avons pas connu d’arrestations, d’humiliations et d’exécutions ? Quelles sont les bases des revendications sur la liberté, la sécurité et le calme dans la société? …Nous souhaitons qu’un jour les partis et les vrais représentants des diverses croyances pourrons participer aux élections dans notre pays. En attendant, je refuse de participer à l’élection d’une tyrannie et qui vise à tromper le public. Je m’attacherai activement à créer un climat de liberté d’activité pour tous les partis dans un Iran libéré du despotisme.