CNRI Femmes – Plusieurs détenus politiques de la prison de Gohardacht en banlieue de Téhéran, ont envoyé une lettre commune à Asma Jahangir, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits humains en Iran, afin de lui signaler l’humiliation physique subie par leurs épouses et leurs filles lors des inspections avant le parloir.
« Les fouilles des visiteurs qui viennent au parloir sont si abusives qu’on ne peut pas parler de routine. En ce qui concerne nos parents et nos proches, les gardiens emmènent chaque femme dans une pièce où deux femmes les fouilles. Elles sont forcées d’enlever presque tous leurs vêtements pour être complètement examinées. Les gardiennes les palpent partout pour s’assurer qu’elles ne transportent rien d’illégal. Nos proches n’ont pas voulu que cette nouvelle de harcèlement sexuel parvienne aux médias. Nous sommes les seuls informés du mauvais traitement de nos femmes et nos sœurs. Ce comportement offensant nous oblige à nous tourner vers vous, dans l’espoir qu’en dialoguant avec le régime iranien vous pourrez changer sa conduite. »