L’Iran des mollahs se classe en tête des pays pour le trafic des êtres humains

CNRI Femmes – Le Département d’Etat américain a publié, le 27 juin 2017 son rapport sur la traite des personnes, qui concerne bien entendu l’Iran. Selon ce rapport, « certaines femmes iraniennes, qui cherchent un emploi pour subvenir aux besoins de leurs familles en Iran, sont vulnérables au trafic sexuel.

Les filles en Iran âgées de 13 à 17 ans sont visées par des trafiquants qui les vendent à l’étranger ».Le rapport annuel classe les pays sur trois niveaux pour leur efficacité dans la lutte contre la traite des êtres humains et d’autres formes d’esclavage. Il place l’Iran sur sa liste mondiale des pires contrevenants en matière de traite des êtres humains et de travail forcé.Le rapport indique que le gouvernement iranien « ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination de la traite et ne fait pas d’efforts considérables dans ce sens ; par conséquent, l’Iran est resté au niveau 3 ».Le rapport ajoute : « Les informations publiques provenant des ONG, des médias et des organisations internationales indiquent que le gouvernement n’a pas pris de mesures importantes pour remédier au vaste problème de trafic. Les victimes de la traite sont très vulnérables aux châtiments, y compris à la mort, pour des actes illégaux qui ont le résultat direct de la traite. Il y a toujours des allégations comme quoi les autorités iraniennes contraignent les hommes afghans à combattre en Syrie et que le gouvernement iranien a apporté un soutien financier aux milices qui se se battent en Irak qui recrutent et utilisent des enfants soldats. »Le rapport souligne la participation des autorités iraniennes à la traite des êtres humains. « Le gouvernement n’a pas signalé d’efforts de mise en œuvre de la loi anti-trafic et les autorités ont continué d’être complices de délit de trafic. »Sur la traite des femmes en Iran, le rapport déplore que « des femmes iraniennes, qui cherchent un emploi pour subvenir aux besoins de leurs familles en Iran, sont vulnérables au trafic sexuel. Les filles iraniennes âgées de 13 à 17 ans sont visées par les trafiquants pour la vente à l’étranger. Les jeunes filles peuvent être obligées de mener des tâches domestiques jusqu’à ce que leurs trafiquants les considèrent comme suffisamment âgés pour les livrer au trafic sexuel d’enfants. En 2016, les jeunes femmes iraniennes ont été signalées dans la prostitution à Dubaï, victimes de la traite.De 2009 à 2015, le transport de filles vers l’Iran en provenance d’autres pays du Golfe Persique pour une exploitation sexuelle aurait augmenté. Les filles iraniennes ont été victimes de trafic sexuel dans les maisons closes dans le Kurdistan irakien, en particulier à Soleimanieh. Dans certains cas, cette exploitation a été facilitée par les réseaux de traite iraniens. En 2015, les médias ont signalé que des autorités du gouvernement régional du Kurdistan faisaient partie des clients de ces maisons closes. À Téhéran, Tabriz et Astara, le nombre d’adolescentes exploitées dans le trafic sexuel continue d’augmenter. Les mariages « temporaires » ou « à court terme » d’une heure à une semaine – aux fins de la commercialisation et d’exploitation sexuelle – augmenteraient en Iran. Les routes de la traite passeraient par Chiraz, en Iran, comme point de transit pour amener des filles de l’ethnie azérie aux Émirats arabes unis pour une exploitation sexuelle commerciale. Les enfants des rues en Iran sont très vulnérables à la traite. Les groupes criminels organisés enlèvent ou achètent les enfants iraniens et migrants, en particulier les enfants réfugiés afghans, et les obligent à travailler comme mendiants et vendeurs ambulants dans les villes, y compris Téhéran. Ces enfants, âgés de plus de trois ans, sont contraints par des abus physiques et sexuels et la toxicomanie.

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