CNRI Femmes – Des accusations nouvelles ont été portées en Iran contre la militante des droits civils emprisonnée Atena Daemi, en raison de sa grève de la faim en avril.Ces accusations sont issues d’une plainte déposée par le chef de la prison d’Evine de Téhéran et le chef de l’infirmerie pour « troubles à l’ordre des prisonniers et outrages à agents ».
Le lundi 26 juillet, Atena Daemi a été transférée de la section des femmes à la 4ème branche du parquet d’Evine pour y être interrogée par l’agent Hassani.Pour sa défense, la courageuse Atena Daemi a demandé à l’interrogateur de convoquer son médecin de confiance pour témoigner de ses problèmes de santé actuels et lorsqu’elle menait une grève de la faim. Elle avait arrêté de s’alimenter pour protester contre les peines d’emprisonnement infondées touchant ses deux sœurs totalement innocentes. Une mesure de harcèlement pour briser la résistance de cette défenseure des droits des enfants. Sous la pression d’une campagne dans les médias sociaux et à travers le monde, les autorités avaient fini par plier et libérer ses sœurs. Le régime n’a pas pardonné à Atena sa détermination et sa résistance téméraire en prison.