Jila Tolou

Date de naissance: mars 1960

Lieu de naissance: Tabriz

Etudes : génie civil, université d’Ispahan

Activisme politique: 35 ans

Tombée au champ d’honneur: 1er septembre 2013

 

Jila était étudiante en génie civil à l’université d’Ispahan, en Iran, lorsque les soulèvements ont commencé en 1978. Elle a fait connaissance avec l’OMPI et ses aspirations au cours de la même année et s’est immédiatement lancée dans les activités sociales et politiques au sein de l’association étudiante soutenant l’OMPI dans son université.

Elle a participé à toutes les manifestations et rassemblements de la révolution pour devenir une défenseure de la liberté sociale et politique. Elle s’est opposée à Khomeiny et à ses mesures réactionnaires, misogynes et dictatoriales.

Jila aurait pu avoir une carrière réussie dans un domaine très exigeant et vivre confortablement. Au lieu de cela, elle a choisi un chemin différent. Elle a assumé la responsabilité d’une femme leader et progressiste qui a activement dénoncé et combattu la tyrannie des mollahs.

Jila a du retourner chez elle quand Khomeiny a fermé toutes les universités. Mais elle a poursuivi ses activités à Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran. En juin 1980, elle a été arrêtée alors qu’elle collait des affiches dans les rues et a été emprisonnée pour une courte période. A sa libération, elle est devenue encore plus déterminée dans sa lutte contre le régime religieux misogyne et répressif.

Après le 20 juin 1981, lorsque la dicttaure religieuse a lancé sa répression massive contre tous les groupes d’opposition et l’OMPI, Jila a perdu ses contacts avec l’OMPI pendant un certain temps. Cependant elle a continué ses activités seule malgré l’intensification des arrestations et de la répression.

Elle a finalement quitté le pays en 1983 pour rejoindre le mouvement.

Jila a été une des premières femmes à rejoindre les rangs de l’Armée de libération nationale iranienne et s’est engagée dans diverses fonctions au sein de l’armée. Sa patience, sa gentillesse et son ouverture ont fait d’elle une des commandantes supérieures du camp d’Achraf.

Jila était l’une des 1000 héroïnes qui ont résisté avec persévérance et patience à Achraf de 2003 à 2013.

Elle est tombée au champ d’honneur lors du massacre des Achrafiens le 1er septembre 2013. La dernière image montre Jila protégeant de son corps la commandante Zohreh Ghaemi. Un beau symbole d’altruisme des femmes de l’OMPI qui restera une page d’or dans l’histoire des femmes iraniennes pour la liberté.

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