Iran: Un lien entre les fugueuses et les troubles psychologiques

CNRI Femmes – « Quelque 1000 filles fugueuses ont été admises dans des centres d’aide sociale au cours de l’année écoulée », a annoncé le vice-ministre des Affaires sociales de l’Organisation de la protection sociale.

« Le délai de garde dans les centres des filles et des femmes en fuient leur famille est d’environ trois à quatre mois. Les femmes dont les familles ne les acceptent plus resteront jusqu’à 8 mois », a ajouté Habibollah Massoudi Farid.

Le responsable n’a pas expliqué ce qu’il advient de ces femmes après huit mois et n’a rien dit du nombre de celles qui ne s’adressent jamais à ces centres. (L’agence Mehr, du 16 octobre 2017)

Par ailleurs, Anoushirvan Mohseni Bandpay, directeur de l’organisation de protection sociale, a révélé que 37,9% des femmes de Téhéran sont sujettes à des troubles psychologiques. Être une femme figure en bonne place parmi les raisons mentionnées pour les troubles mentaux. (Le site Bazarnews, 16 octobre 2017)

Le manque de possibilités de participation sociale et économique doublé de lois et politiques misogynes est une source permanente de problèmes pour les femmes en Iran.

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