Un bref regard sur les sports féminins en Iran

CNRI Femmes – Le régime iranien ne soutient pas le sport féminin et, ce faisant, tente de marginaliser les sportives comme il l’a fait dans les domaines politiques et économiques.

Atoussa Abbassi, médaillée de bronze à l’Asian Bicycling Race et détentrice d’un record de vitesse en cyclisme féminin en Iran, est devenue vendeuse de rue en raison de problèmes financiers. Elle a été interdite de courses cyclistes sous prétexte d’infractions qu’auraient commises son mari qui est entraîneur cyclisme, indique le site Mashreq du 18 octobre 2017.

Par ailleurs, Soussan Rachidi, qui a été championne de kick boxing féminin pendant onze trimestres, s’entraîne maintenant dans des conditions difficiles pour les championnats à l’étranger. Elle est une fille de tribu nomade de Kermanchah (ouest de l’Iran) explique le site Fararu, le 18 octobre 2017.

En raison de la pauvreté et des conditions particulières de sa famille, elle doit travailler dans le village tôt le matin, faire du pain, emmener les moutons au pâturage, assurer l’approvisionnement en bois, etc. Elle n’a même pas son propre certificat de naissance, et utilise celui de sa sœur décédée.

Soussan Rashidi a déclaré : « Certains jours, je n’avais même pas d’argent pour le transport pour aller m’entrainer. Parfois, si on me donnait de l’argent pour acheter un œuf à manger, j’économisais pour payer mon transport.

« Je suis devenue championne à neuf reprises, mais je n’ai reçu aucun prix pour ces victoires », avait-elle déclaré à l’agence ISNA – 26 décembre 2016.

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