Séisme en Iran: au moins 500 morts, 7 000 blessés et 70 000 sinistrés abandonnés sans abri

CNRI Femmes – Le séisme d’une magnitude de 7,3 qui a secoué l’ouest de l’Iran dans la soirée du 12 novembre 2017, a fait au moins 500 morts, 7100 blessés et plus de 70 000 sans-abri dans la province de Kermanchah, y compris à Qasr-e Shirine, Islamabad, Sarpol-e Zahab, Salas Babajani et Kerend. Plus de 500 villages ont subi des dégâts lors du tremblement de terre qui serait le plus meurtrier au monde de cette année.

L’eau et l’électricité sont coupées et les hôpitaux ne disposent pas de ressources ni d’installations suffisantes.

Quelque 240 morts viennent de Sarpol-e Zahab. La ville n’a qu’un seul hôpital qui a été rasé et tous les malades et le personnel sont ensevelis sous les décombres.

Les témoins ont décrit la situation comme étant “désorganisée”: il n’y a pas assez de nourriture, ni de carburant et l’électricité est coupée. De nombreuses familles ne sont pas été abritées et l’on craint que le froid glacial ne fasse davantage de victimes.

Craignant la colère et l’indignation de la population, le régime clérical a essayé de dissimuler les véritables dimensions des dégâts et des pertes.

Le commandant du corps des gardiens de la révolution (pasdaran), Mohammad Ali Jafari, a déclaré lundi après-midi à la télévision d’Etat que seules quelques personnes étaient encore sous les décombres et que l’aide nécessaire avait déjà atteint ou atteindra les zones sinistrées d’ici le coucher du soleil.

Lundi soir, à 23 heures, les habitants de Sarpol-e Zahab ont organisé une manifestation contre l’incompétence des autorités et du ministère de l’Intérieur qui n’ont pas envoyé d’aide dans cette zone alors qu’elle a été la plus durement touchée.

Il y a des survivants sous les décombres, mais les gens n’ont même pas une pelle mécanique pour enlever les débris lourds et faire sortir les survivants.

Le tremblement de terre aurait rasé le village de Salas Babajani.

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Compte tenu des antécédents du régime en matière de négligence et d’absence d’aide immédiate dans les zones touchées, elle a appelé les habitants des parties occidentales de l’Iran à voler au secours des victimes et des blessés et à secourir les sinistrés.

Elle a souligné que, contrairement au régime clérical, c’est maintenant le moment de faire preuve de solidarité. Elle a fait de l’assistance et de l’aide aux victimes un devoir national sacré.

Le nombre de victimes des catastrophes naturelles en Iran est généralement plus élevé que la moyenne mondiale parce que le régime au pouvoir accapare les richesses du pays ou les dilapide dans

les guerres menées dans la région. Le régime accorde également la priorité à la répression intérieure et à la prévention des manifestations dans les zones touchées, comme à Sarpol-e Zahab lundi soir, où il a envoyé des troupes anti-émeutes.

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