Les femmes omniprésentes dans les manifestations dans plusieurs grandes villes d’Iran

CNRI Femmes – Un groupe d’épargnants spoliées par l’établissement financier Az-Zahra en Iran a organisé une manifestation le 25 décembre devant le gouvernorat de Machad, dans le nord-est de l’Iran.

Les agents de police se sont alignés devant les manifestants qui n’exigeaient que leurs biens volés. Les manifestants ont reproché au gouvernement Rohani de les avoir dépouillés et plongés dans la misère.

Le même jour, à Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, un groupe d’habitants du quartier de 400 Dastgah s’est réuni devant le gouvernorat pour protester contre la décision de la municipalité de détruire leurs domiciles que la municipalité dit n’avoir jamais été déclarés. Cependant les habitants disent y vivre depuis 50 ans. Les femmes qui manifestaient brandissaient une bannière sur laquelle était écrit « Ne démolissez pas 400 Dastgah sur la tête de nos enfants. L’hiver arrive. »

A Téhéran, des étudiants en autonomisation, filles et garçons, ont organisé un rassemblement pour protester contre les nouveaux règlements restrictifs de spécialistes visant les nouveaux centres d’autonomisation. Ils ont demandé des réformes législatives à cet égard. Ils tenaient des pancartes sur lesquels on pouvait lire : « C’est le droit des étudiants d’avoir un avenir prometteur » et « qui rendra compte des dépenses élevées imposées aux malades? »

Des enseignantes d’écoles maternelles à Yassouj, dans le sud-ouest de l’Iran, ont organisé une manifestation devant le gouvernorat. Une participante a déclaré : « Pour que notre statut soit déterminé, nous avons organisé une réunion devant le Parlement (à Téhéran), et c’est la quatrième fois que nous nous réunissons devant le gouvernorat. Mais personne ne veut nous écouter. » Elle a ajouté : « Nous continuerons à protester jusqu’à une réponse raisonnable et convaincante des autorités provinciales.

Une autre manifestante a dit : « Certains de ces enseignantes ont 13 ou 17 ans d’expérience, mais perçoivent un maigre salaire, sans assurance, sans avantages ni primes. » Elle a ajouté : « Le salaire le plus élevé que ces enseignants perçoivent n’est que de 300 000 tomans (70€), ce qui est très peu. » Le salaire minimum officiel est de 930 000 tomans (231€).

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