CNRI Femmes – La nouvelle de l’arrestation d’au moins 27 femmes au cours des neuf jours de manifestations nationales en Iran a été publiée dans les médias officiels et confirmés par diverses sources.
Abdollah Pashaki, chef de police du district de Robat Karim à Téhéran, a annoncé le 5 janvier à l’agence Rokna que « trois femmes ayant joué un rôle important dans les émeutes de la ville de Parand ont été arrêtées par les forces de police ». Il avait déjà annoncé l’arrestation de trois autres femmes à Parand.
Qassem Abdollahi, directreur général de l’appareil judiciaire de la province Markazi (centre de l’Iran), a annoncé à l’agence ISNA le 4 janvier que plusieurs femmes avaient été arrêtées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Il a déclaré que neuf femmes avaient été arrêtées à Arak, et une autre à Saveh, le 30 décembre. Il a ajouté que le 31 décembre, cinq femmes avaient aussi été arrêtées à Arak, dont trois avaient été incarcérées.
Par ailleurs, les arrestations de six étudiantes ont été confirmées : Soha Morteza’i, Faezeh Abdipour, Leïla Hosseinzadeh, Yassamine Mahboubi, Neguine Arameshi et Touran Mehraban.
Soha Morteza’i, est la secrétaire du conseil central des étudiants de l’Université de Téhéran. Elle a été arrêtée chez elle dans la matinée du 4 janvier 2018. Yassamine Mahboubi est étudiante en anthropologie à Téhéran.
Le nombre réel d’étudiantes et de jeunes femmes arrêtée est nettement plus élevé que ce qui a été publié ou confirmé.