Iran : Divers secteurs sociaux manifestent à Téhéran et en province

CNRI Femmes – Des enseignants contractuels, femmes et hommes, ont organisé une manifestation à Téhéran le 10 février 2018. Ils réclamaient quatre mois de salaires impayés.

Les enseignants ont dit que cinq mois après la rentrée scolaire, ils n’avaient été payés qu’une seule fois. Ils ne gagnent que 800 000 tomans par mois, ce qui est déjà inférieur au salaire minimum de 930 000 toumans. Le fait de ne pas avoir reçu de salaire pendant quatre mois a causé de nombreux problèmes aux enseignants qui travaillent sous contrat.

 

Le même jour, des épargnants spoliés, femmes et hommes, par des banques du pouvoir ont organisé un rassemblement devant le parlement des mollahs. Ils ont déclaré que le seul moyen d’obtenir leur droit est de continuer à organiser des manifestations, tant qu’ils ne seront pas remboursés.

 

Le 10 février également, des hommes, des femmes et des enfants du village d’Abou Haven dans la province du Khouzistan (sud-ouest de l’Iran), ont organisé une manifestation devant le gouvernorat à Ahwaz parce qu’ils n’ont ni eau, ni gaz, ni électricité, ni routes dans leur village.

 

Le 7 février, un groupe d’habitants du village d’Islamabad à Miyaneh, dans la province d’Azerbaïdjan oriental, a protesté contre la pollution causée par l’aciérie de Miyaneh. La pollution a bouleversé la vie des villageois.

 

L’un des manifestants a déclaré : « La pollution et la poussière ont envahi nos maisons créant des problèmes respiratoires pour nos enfants. La fumée et la poussière produites par cette usine sont cancérigènes. »

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