CNRI Femmes – Des enseignantes et des enseignants de Sanandaj en Iran, licenciés sur la base d’allégations infondées en 1979-1981 ont organisé une manifestation devant le gouvernorat du Kurdistan le 18 février 2018. Les enseignants réclament des salaires en souffrance, l’élimination de la discrimination dans leur travail, l’officialisation de l’emploi d’enseignants contractuels et le retour au travail des enseignants licenciés.
Une centaine de responsables de crèches et de jardins d’enfants à Téhéran ont organisé une manifestation devant le ministère du Travail pour protester contre un mémorandum signé le 18 février 2018 entre l’Organisation sociale et le ministère de l’Éducation.
Elles exigent son annulation.
Selon ce mémorandum, les enfants âgés de 4 à 6 ans vont être pris en charge par le ministère de l’Education, ce qui crée des crises dans les jardins d’enfants.
L’une protestataires a expliqué : “La plupart des femmes qui travaillent dans les jardins d’enfants sont des soutiens de famille. Si les maternelles ne doivent s’occuper que d’enfants de 1 à 3 ans, beaucoup de ces femmes perdront leur emploi.”
Les éducateurs préscolaires pour enfants nomades d’Izeh ont également manifesté contre le recrutement de personnels inexpérimentés sur la base de relations frauduleuses. Ils ont reproché aux autorités de la province de ne pas prêter attention à cette question.
La manifestation a eu lieu le 17 février, devant le gouvernorat d’Izeh. L’un des enseignants a déclaré : “La province était censée recruter plus de 200 éducateurs préscolaires d’enfants nomades au Khouzistan.
Le nombre total d’éducateurs préscolaires au Khouzistan est de 157, dont 86 travaillent sans salaire à Izeh.”