Les femmes dans toutes les manifestations qui se poursuivent en Iran

CNRI Femmes – Les protestations de toutes les couches sociales se poursuivent dans l’ensemble de l’Iran et les femmes sont partout présentes.

Les habitants de Kazeroun sont redescendus dans la rue le jeudi 17 mai pour protester contre les atrocités commises par les forces de sécurité la veille au soir.

Et encore une fois, ils ont été la cible de la répression. Des affrontements se sont alors répandus dans toute la ville et l’atmosphère est restée tendue toute la journée.

Au moins deux manifestants ont été tués et des dizaines d’autres blessés ou arrêtés. Pour éviter que les nouvelles des manifestations ne fassent tache d’huile, le régime iranien a déconnecté l’accès de la ville à Internet et aux médias sociaux.

Le même jour, des femmes et des hommes spoliés par des banques du régime se sont rassemblés devant le Crédit Caspian sur la place Bassij de Kerman, dans le sud de l’Iran, pour protester contre le siphonnage de leurs économies et de leur épargne. Au cours de la manifestation, une femme âgée a eu des convulsions. Les manifestants ont lancé des tomates pourries sur la devanture du Crédit en conspuant Valiollah Saif, le président de la Banque centrale d’Iran, qui vient d’être mis sur la liste noire des États-Unis.

Le 16 mai 2018, les épouses des salariés d’HEPCO ont rejoint leurs maris pour leur troisième jour de manifestation et leur sit-in. La compagnie HEPCO produit des équipements pour la construction de routes. Elle est située à Arak, dans la province Markazi, au sud-ouest de Téhéran.

Le même jour, la police a ouvert le feu sur les habitants du village d’Abrak Azhgil à Izeh, dans la province du Khouzistan. Une femme de 38 ans a été tuée et deux personnes blessées au cours de cette attaque.

Le 15 mai 2018, des étudiants de l’Ecole technique de l’université de Yazd et de l’université des sciences de l’industrie de Kermanchah ont organisé des manifestations pour la deuxième journée consécutive, contre la nouvelle politique en matière de frais de scolarité élevés et d’autres problèmes.

Exit mobile version