Les femmes ont joué un rôle actif dans les protestations de divers secteurs en Iran

Les femmes jouent un rôle actif en Iran

CNRI Femmes – Les femmes ont joué un rôle actif ces derniers jours dans les manifestations organisées par divers secteurs de la société dans différentes villes d’Iran.

Le 3 juillet 2018, des épargnants spoliés le Crédit Caspian, dont un grand nombre de femmes, ont manifesté devant le parlement des mollahs à Téhéran. « Notre argent était un dépôt, vous avez trahi notre confiance », scandaient-ils, « Rohani menteur, où est notre argent ? »

A Racht, d’autres épargnants escroqués par cette banque ont manifesté avec la présence active de femmes, en criant « Lâchez la Syrie, pensez à nous ! » et « Qu’est-ce que les mains en coulisses ont fait à notre argent ? » L’une des femmes en colère participant à cette manifestation a dit à un agent sur place : « Vous protégez un voleur. »

Dimanche et lundi également, les Iraniennes ont joué un rôle actif dans les manifestations d’étudiantes et de défense de l’environnement.

A Ispahan, une chaîne humaine d’écologistes a été formée le 2 juillet 2018. Ils protestaient contre le transfert d’une mine à Maymeh vers un séminaire à Ispahan. Les femmes y étaient très actives.

Elels étaient aussi très présente dans la manifestation des étudiants de la faculté des sciences et de l’industrie de Téhéran le 1er juillet 2018, en solidarité avec les étudiants des universités de Téhéran, de Babol, d’Ahwaz, de Tabriz et d’ailleurs, exigeant l’annulation des lourdes peines prononcées contre les étudiants arrêtés lors du soulèvement de décembre et janvier.

Les habitants de Racht, dont un grand nombre de femmes, ont organisé une manifestation le 1er juillet 2018, devant la compagnie d’électricité en raison des coupures récurentes de courant. Une femme courageuse s’est opposée aux forces de sécurité en criant haut et fort sa protestation et ses plaintes sur les difficultés intolérables auxquelles elle doit faire face.

Le même jour à Machad, lors d’une manifestation organisée par les clients de la société Pardisban à Kouhsangi, des femmes iraniennes ont joué un rôle actif. Des hommes et des femmes escroqués ont demandé des éclaircissements sur l’argent qu’ils ont versé. Depuis quatre ans, aucun représentant du gouvernement n’a pris de mesures pour leur répondre.

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