Infirmières et enseignantes manifestent en Iran, à Téhéran et Qazvine

infirmières et enseignantes

CNRI Femmes – Ces derniers jours, infirmières et enseignants en Iran ont organisé des manifestations à Téhéran et à Qazvine (nord-ouest de Téhéran).

Quelque 300 femmes et hommes se sont réunis le 14 juillet devant le bâtiment du Fonds de crédit coopératif de l’Organisation des soins infirmiers à Téhéran. Ils ont exigé qu’on leur rende l’argent qu’ils ont déposé ou qu’ils reçoivent les prêts qui leur ont été promis.

Une infirmière a déclaré : « Les droits des infirmières ne sont jamais respectés dans ce pays et, à la lumière de tous leurs problèmes au travail, ce secteur en difficulté attend de l’organisation des infirmières qu’elle leur accorde davantage de soutien quand elles réclament une amélioration de leurs revenus. Plus de 3 000 infirmières de toutes les provinces du pays sont membres de ce fonds dans lequel elles ont investi pour recevoir des prêts sans intérêt de 30 ou 40 millions de tomans. A la date limite de neuf mois de dépôt dans ce fonds, elles s’attendaient à recevoir un prêt, au moins égal au montant déposé. Maintenant que le temps est venu d’accorder ces prêts, le fonds refuse de le faire et ne nous rembourse même pas nos dépôts. » Ce rassemblement devrait se poursuivre dans les jours à venir.

Les enseignants à Qazvine ont également manifesté les 14 et 15 juillet, devant le rectorat. Ils tenaient une bannière sur laquelle on pouvait lire : « Malgré l’inflation à 70 %, nos salaires n’ont augmenté que de 6 à 10 %. »

Les infirmières et les enseignants font partie des secteurs qui subissent beaucoup de pressions au travail mais qui pourtant touchent un salaire de misère et vivent sous le seuil de pauvreté. Les femmes sont majoritaires parmi les infirmières et les enseignants en Iran.

Par ailleurs à Machad, un groupe d’épargnants spoliés par le Crédit Padideh-Shandiz, dont un certain nombre de femmes, a organisé une manifestation le 14 juillet pour demander à être remboursé.

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