Les fillettes veuves, une catastrophe majeure en Iran

Les fillettes veuves

CNRI Femmes – Les fillettes veuves constituent une catastrophe majeure en Iran, a déclaré Hassan Moussavi Chelak, directeur de l’Association du travail social.

Dans un discours prononcé le 24 juillet 2018, Moussavi Chelak a exprimé sa préoccupation : « L’existence de plus de 24 000 veuves de moins de 18 ans met en garde contre une situation inquiétante. »

Certaines de ces enfants veuves pourraient même commettre des crimes ou devenir victimes de préjudices sociaux pour gagner leur vie. Les pressions économiques et psychologiques s’accumulent sur les fillettes veuves, les empêtrant dans des crises psychologiques et sociales.»

Selon l’article 1041 du Code civil, l’âge minimum du mariage pour les filles est de 13 ans. Et la pauvreté économique est un facteur important qui contribue aux mariages précoces et au phénomène des veuves enfants.

De mars 2017 à mars 2018 (année iranienne 1396), le nombre de mariages enregistrés à Téhéran était de 78 972, dont 1 481 mariages de filles de moins de 15 ans. C’est juste pour Téhéran. Cette statistique monte en flèche dans les villes et les régions à faibles revenus et les villes et les régions déshéritées.

Quelque 43 000 filles de moins de 15 ans ont été mariées au cours de cette période dans tout l’Iran, selon les statistiques et le Conseil social et culturel des femmes et de la famille. (salamatnews.com, 24 juillet 2018)

Plus tôt en mai, Massoumeh Alishahi, députée des mollahs (Majlis), a également reconnu le nombre élevé d’enfants veuves : « Malheureusement, les filles rurales doivent abandonner l’école en raison du manque d’écoles secondaires pour les filles dans les villages, et leurs parents les forcent à se marier à la fin de l’école primaire. La pauvreté joue un grand rôle dans les mariages d’enfants. Des familles donnent leurs filles de 9-10 ans en mariage avec des hommes âgés pour une petite somme d’argent pour les aider à survivre, selon l’agence ROKNA du 28 mai. C’est une pratique qui conduit à une augmentation du nombre d’enfants veuves.

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