Arrestation en Iran de trois femmes, parentes d’une victime du massacre de 1988

Trois femmes parentes

CNRI Femmes – Trois parentes d’une victime du massacre de 1988 en Iran ont été arrestées avec plusieurs autres membres de la famille à Gorgan, dans le nord de l’Iran. Le sort de ces personnes et l’endroit où elles se trouvent ne sont pas connus.

Ces trois femmes arrêtées à Gorgan le 19 juillet sont Sussan Mehrani, 55 ans, Mohaddesseh Mehrani, 50 ans et Elnaz, 28 ans, (fille de Mohaddesseh Mehrani). Il s’agit de parents de Mohsen Mehrani, membre de l’Organisation des Moudjahidin du peuple d’Iran qui a été exécuté lors du massacre de prisonniers politiques en 1988 à la prison de Gorgan.

Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne a publié un communiqué dans lequel il est dit : « A Gorgan, un certain nombre de parents du martyr Mohsen Mehrani, dont le Dr. Mojtaba Mehrani, dentiste âgé de 67 ans, Massih Mehrani, 62 ans, Soussan Mehrani, 55 ans, Mohaddasseh Mehrani, 50 ans, et Elnaz, 28 ans, (fille de Mohaddaseh), ont été arrêtés le 19 juillet 2018. Il n’y a pas de nouvelles sur le sort des détenus. »

Le régime des mollahs en Iran a eu recours à l’arrestation de familles des victimes du massacre de 1988, à l’occasion de son trentième anniversaire. Alors que le soulèvement national se poursuit, la dictature craint une nouvelle expansion du Mouvement pour la justice en faveur des victimes.

La théocratie a toujours essayé de dissimuler l’histoire des années 1980 et le massacre de 1988, pour les effacer de la mémoire historique de la nation iranienne. Le régime s’est efforcé de censurer tout contenu et toute information liés au massacre de 1988 sous divers prétextes. Cependant, durant ces années, les familles des victimes ont essayé de garder vivant le souvenir de leurs proches et, malgré la répression, ont fait entendre leurs voix au monde entier.

La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne appelle toutes les autorités internationales et les militants des droits des femmes dans le monde à prendre des mesures pour sauver la vie des familles des prisonniers politiques massacrés en 1988, actuellement emprisonnées, et d’autres détenus arrêtés lors des récentes manifestations nationales en Iran.

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