Les préjudices sociaux s’accordent au féminin en Iran

Préjudices sociaux

CNRI Femmes – Les préjudices sociaux se sont féminisés en Iran et se sont transformés en une tragédie qui a balayé tout le pays. Pour la première fois, le directeur adjoint de l’Organisation des affaires sociales du ministère de l’Intérieur a révélé les dimensions énormes des maux sociaux qui affligent les femmes en Iran, et a souligné que les maux sociaux sont en train de se féminiser.

Lors d’une réunion spécialisée de la direction des Affaires des femmes et de la famille à la présidence de la République en présence de conseillers des ministres le 20 août, Reza Mahboubi, directeur adjoint de l’Organisation des affaires sociales du ministère de l’Intérieur, a déclaré : « La situation est sombre et exige une attention particulière. Dans le pire des scénarios en 2016, le nombre de femmes soutiens de famille étaient estimé à 2.000.150, mais ce chiffre est maintenant de 3.200.000 femmes soutien de famille. »

Mahboubi a noté : « Le nombre de femmes impliquées dans le trafic de stupéfiants et la toxicomanie a plus que triplé ces dernières années. Sur les 70 000 personnes ayant reçu un diagnostic de sida, 47 % sont des femmes. »

Il a ajouté : « Il a fallu environ 1,5 à 2 ans avant que des données complètes sur les préjudices sociaux soient compilées pour donner une image assez achevée de la situation sociale, en particulier les maux sociaux. Aujourd’hui, il faut dire que l’état des préjudices sociaux est alarmant. »

Sur la raison d’une telle féminisation, Reza Mahboubi a souligné que « certains préjudices sont liés à la pauvreté, au chômage, à un déséquilibre, à l’injustice et à la mauvaise distribution des ressources ». Il a ajouté qu’un manque de planification a conduit à un développement inégal et que l’écart de classe entre les différents secteurs a causé des problèmes sociaux. (Agence ISNA, 20 août 2018)

Avant lui, Seyed Mohammad Moussavi, le commandant de la police de Gachsaran, le sud-ouest de l’Iran, a reconnu la montée de la drogue chez les femmes : « Plus de 55 % des divorces sont dus à la toxicomanie, plus de 25 % des meurtres sont également dus à la toxicomanie. Nous devons accepter qu’il y a plus de 750 000 femmes toxicomanes en Iran. » (Agence ILNA, 17 août 2018)

Selon les chiffres précédents rapportés par le régime iranien, il y a au moins 4 millions de toxicomanes dans l’ensemble du pays, ce qui porte la population des femmes toxicomanes à environ 19%, soit une augmentation spectaculaire.

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