Les suicides à la hausse chez les femmes en Iran

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CNRI Femmes – Le suicide chez les femmes en Iran a fait quatre nouvelles victimes la semaine dernière.

Jila Andayesh, une femme de 20 ans de Miandoab, s’est pendue le 20 août 2018 à Mahabad, dans la province d’Azerbaïdjan occidental, dans le nord-ouest de l’Iran.

Le 14 août 2018, une jeune fille de 16 ans, Mahchad Zaki, s’est pendue dans la ville de Sardasht, dans la province d’Azerbaïdjan occidental.

Le même jour, Parvine Miraki, une jeune fille de 17 ans de Javanroud, dans la province de Kermanchah (ouest de l’Iran), s’est pendue à cause des pressions dans sa vie.

Shahla, une autre jeune femme de Téhéran, a mis fin à sa vie le 11 août en avalant du poison. Elle avait 31 ans et elle est décédée sur le chemin de l’hôpital. (Club des Jeunes Journalistes, le 13 août 1397)

Plus de 3 300 femmes se sont suicidées en Iran l’année dernière. Ces nouveaux chiffres choquants sur les suicides ont été révélés pour la première fois par un directeur du ministère iranien des Sports et de la Jeunesse. Compte tenu du manque de transparence du régime iranien et de l’incapacité des organes officiels à enregistrer les données avec précision, ce chiffre ne doit être considéré que comme partiel. En ce qui concerne les suicides de femmes l’an dernier, il a déclaré : « Dans tout le pays, le taux de tentatives de suicide chez les femmes était d’environ deux tiers, et d’un tiers chez les hommes. »

En conséquence, ce taux chez les femmes s’est monté à 3 300 cas sur une période d’un an, soit 9 femmes par jour.

La pression et les restrictions croissantes sur les femmes en Iran et les nombreux obstacles à l’emploi et aux activités sociales ont entraîné des dépressions et un désespoir généralisé qui ont abouti à un taux élevé de suicide. Le taux de suicide des femmes en Iran est le plus élevé du Moyen-Orient.

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