Neuf étudiantes privées d’études supérieures en Iran

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CNRI Femmes – Neuf étudiantes ont été privées de l’enseignement supérieur en raison de leur foi en Iran.

Taranom Motamedi Boroujeni, originaire de Chahin-Chahr près d’Ispahan, Shamim Idelkhani, originaire de Moghan près d’Ardebil, Farnia Iliazadeh, Sarvin Azarshab, Shahrzad Tirgar et Melina Ghavami Nik, de Téhéran, Parmida Hossein-Pouli-Mameghani, Parand Misaghi et Shaghayegh Ghassemi sont les neuf étudiantes privées d’un enseignement supérieur en raison de leur foi bahaïe.

Elles avaient réussi l’examen national d’entrée à l’université, certaines avec des notes exceptionnelles, mais lorsque leurs fichiers informatiques ont été enregistrés, elles ont reçu un message indiquant que le résultat de leur évaluation était “insuffisant”.

L’option “insuffisant” est utilisée pour bloquer l’accès des étudiants bahaïs à leurs dossiers informatiques et les informer qu’il leur est interdit de poursuivre des études supérieures. C’est devenu une pratique courante depuis 2006 et de nombreux étudiants bahaïs ont dû faire face à cette option dans les résultats des examens de l’année en cours.

Le régime religieux iranien prive les citoyens bahaïs d’études universitaires et d’emplois dans la fonction publique. Cela inclut même les étudiants qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme.

Les bahaïs sont privés d’études en vertu du paragraphe 3 du projet de loi adopté par le Conseil suprême de la révolution culturelle le 25 février 1991, également approuvé par le Guide suprême des mollahs Ali Khamenei : « Une fois confirmé qu’un étudiant adhère au bahaïsme, lors de son admission ou pendant ses études, il doit être privé de son éducation.

L’an dernier, 23 étudiantes bahaïes ont été exclues des universités.

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