CNRI Femmes – La privation des femmes bahaïes de leur éducation est devenue un processus continu en Iran.
Shaghayegh Zabihi Amri, étudiante bahaïes en dessin architectural à l’université RASAM à Karaj, s’est vu refuser un diplôme et a été empêchée de poursuivre ses études de premier cycle.
Mme Zabihi avait déjà été convoquée par les services de sécurité de l’université libre de Karadj et interrogée au sujet de ses croyances bahaïes. Néanmoins, l’interrogatoire n’a pas conduit à son renvoi de l’école et elle a poursuivi ses études jusqu’à son diplôme. À la fin de ses études, lorsqu’elle a obtenu son diplôme, l’organisme d’évaluation lui a remis une lettre. Elle a dû s’adresser personnellement à l’organisme d’évaluation, où on lui a dit verbalement qu’elle ne pouvait pas obtenir son diplôme et qu’elle ne pouvait pas poursuivre ses études en vue d’une licence en raison de sa foi bahaïe.
Les étudiants bahaïs, y compris les femmes, se voient systématiquement refuser l’accès à l’enseignement supérieur en Iran. Les dossiers de douzaines de bahaïs ayant réussi l’examen universitaire national pour poursuivre leurs études universitaires ont été marqués « dossier incomplet » en raison de leur foi, ce qui les rend inadmissibles à l’admission au collège.
Le nombre d’étudiants bahaïs qui ont été privés de l’accès à l’enseignement supérieur cette année est supérieur à 50.
Du 15 au 18 septembre 2018, les noms de douze autres femmes bahaïes ont fait partie des élèves à qui il a été interdit de poursuivre leurs études : Forouzan Nourdel de Tabriz, Hoda Hedayati, Kiana Rastak, Negar Ighani et Sahar Mohebpour de Chiraz, Hanan Hashemi Dehej, Hasti Maleki, Tina Hamidi Fard de Tehran, Rojhan Khouniki, Sahba Imani, Mahsa Sotoudeh et Saba Fazli de Karaj.
Auparavant, les noms de neuf femmes bahaïes privées de poursuivre leurs études en raison de leur foi avaient été annoncés : Taranom Motamedi Boroujeni de Shahin-Shahr, Ispahan ; Shamim Idelkhani de Moghan, Ardebil ; Farnia Iliazadeh, Sarvin Azarshab, Shahrzad Tirgar et Melina Ghavami Nik de Tehran ; Parmida Hossein Pouli Mameghani ; Parand Misaghi et Shaghayegh Ghassemi.