L’entrée des femmes dans les stades encore et toujours interdite en Iran

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CNRI Femmes – L’interdiction faite aux femmes d’entrer dans les stades en Iran a été réitérée par les autorités le 17 septembre, avant le match de la Ligue asiatique entre Persepolis (Téhéran) et Ad-Dahil (Qatar).

Farhad Nikou-Khessal, le directeur du stade Azadi de Téhéran, a déclaré : « Nous avons pris les mesures nécessaires depuis un mois, afin que tous les spectateurs soient examinés de près avant d’entrer dans le stade Azadi. »

« Pendant que nous examinerons les spectateurs en termes de billets, des forces de sécurité féminines seront également stationnées à la porte d’entrée du stade Azadi pour s’assurer que des femmes travesties en homme d’entrent pas dans le stade », a-t-il indiqué à l’agence ISNA, le 17 septembre.

L’entrée des femmes dans les stades pour assister aux matches de football est interdite en

Iran et celles qui tentent de le faire sont arrêtées. Mais les jeunes femmes et les adolescentes refusent de s’y conformer en entrant dans les stades de diverses manières et en diffusant leurs photos sur les réseaux sociaux en signe de protestation.

Elles se travestissent en homme pour contourner cette restriction discriminatoire officiellement imposée aux femmes et certaines ont réussi à entrer.

Malgré les manœuvres occasionnelles du régime pour repousser les réactions sociales à l’interdiction de l’entrée des femmes dans les stades et feindre le contraire vis-à-vis de l’étranger, le régime clérical a toujours insisté sur ce point.

Les femmes ont fait la une des journaux le 1er mars 2018 alors qu’elles tentaient d’entrer dans le stade Azadi pour assister au match entre les meilleures équipes d’Iran. A police a empêché l’entrée de 35 femmes et les a arrêtées.

Certains responsables des affaires féminines avaient auparavant promis que le gouvernement adopterait une “directive” sur la présence des femmes dans les stades. Cependant, le Conseil suprême de la révolution culturelle a retiré cette question de son ordre du jour en annonçant que les femmes avaient bien d’autres problèmes à régler. (Agence Fars, 9 décembre 2017)

 

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