Les femmes chefs de famille sous une double pression économique

Femmes soutien de famille

CNRI Femmes – Avec la détérioration de la situation économique en Iran, les femmes chefs de famille ont subi deux fois plus de pressions économiques ces derniers mois. Aujourd’hui, avec la rentrée scolaire, fin septembre en Iran, les dépenses pour l’éducation de leurs enfants se sont ajoutées à leurs préoccupations.

Rouhollah Baba’i, président de la commission sociale du parlement des mollahs, a déclaré : « Le gouvernement doit décider comment traiter la situation des femmes chefs de famille le plus rapidement possible, car de nombreux préjudices que nous voyons dans ce domaine ne peuvent en aucun cas être réparés. » (Salamatnews.com, 18 septembre 2018)

En ce qui concerne le statut des femmes chefs de famille, selon les nouvelles publiées dans les médias officiels, l’aide varie selon qu’elles provienne d’un comité d’aide sociale ou de secours. Mais ce qui est certain, c’est qu’il est grand temps d’apporter un soutien à ce groupe de femmes, les rares instances de soutien agissant faiblement dans certaines villes. Les femmes chefs de famille gagnent souvent très difficilement leur vie, même si elles reçoivent une aide de parents ou de connaissances. Le soutien occasionnel et insignifiant, comme les prêts et les subventions, ne contribue guère à améliorer leurs conditions de vie.

Selon les autorités, il y a au moins 3,5 millions de femmes chefs de famille en Iran, dont 82 % sont au chômage et vivent en dessous du seuil de pauvreté. Seul un faible pourcentage de femmes chefs de famille est couvert par sécurité sociale et reçoit une maigre aide mensuelle de 70 000 tomans, soit moins de 10 % du salaire minimum de 930 000 tomans, alors que le seuil de pauvreté en Iran est actuellement de 5 millions de tomans. (Agence IRNA, 22 novembre 2015)

Une autorité de Kermanchah a affirmé que « nous avons vu à maintes reprises qu’une femme chef de famille a été forcée de prendre des mesures non conventionnelles, la plus courante étant la vente de reins ». (Agence Mehr, 8 octobre 2015)

 

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