Zeinab Sekaanvand pendue à la prison centrale d’Oroumieh en Iran

Zeinab Sekaanvand

CNRI Femmes – Zeinab Sekaanvand a été pendue à l’aube du 2 octobre à la prison centrale d’Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran, comme l’a tweeté son frère. Il a dit que son corps avait été restitué à sa famille.

Zeinab Sekaanvand est la 84e femme exécutée sous la présidence du mollah Rohani. Elle n’avait que 24 ans en montant sur l’échaffaud.

Zeinab Sekaanvand était originaire d’un petit village proche de Makou, dans la province d’Azerbaïdjan occidental en Iran. Elle a été forcée de se marier à l’âge de 15 ans. Elle a vécu deux années douloureuses, étant frappée tous les jours par son mari. Elle a été arrêtée pour l’avoir tué à l’âge de 17 ans.

Cette jeune femme kurde était mineure au moment des faits. Les lois internationales interdisent l’exécution des mineurs. Zeinab Sekaanvand a été victime de la pauvreté et des lois misogynes du régime clérical qui autorisent le mariage précoce et forcé des filles.

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne fermement l’exécution de Zeinab Sekaanvand. A la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, La commission des Femmes du CNRI exhorte les autorités internationales et les organisations de défense des droits humains et des femmes à intervenir pour mettre un terme aux exécutions en Iran.

Dans la soirée du 1er octobre 2018, Amnesty International a publié une déclaration dans laquelle elle mettait en garde contre l’exécution de Zeinab Sekaanvand, prisonnière iranienne kurde, à la prison centrale d’Oroumieh, dans les heures qui allaient suivre. Le régime clérical a envoyé la jeune femme à la potence au mépris des appels internationaux.

Zeinab Sekaanvand avait entamé une grève de la faim le 11 octobre 2016 avec quatre autres femmes pour protester contre les gardiens qui ont fait un raid dans leur cellule et confisqué leurs quelques biens, dont leurs couvertures, dans le froid glacial de l’hiver.

Avant elle, une autre femme avait été pendue à la prison centrale d’Oroumieh le 4 juillet 2018.

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