Les femmes ont participé activement aux dernières manifestations en Iran

les femmes ont participé activement

CNRI Femmes – Les femmes ont participé activement aux récentes manifestations de divers secteurs de la société en Iran, dans les villes de Téhéran, Karadj, Racht et Bam.

Les employés de l’hôpital Khomeiny de Karadj ont cessé de travailler du 29 septembre au 3 octobre, pendant cinq jours consécutifs, pour réclamer onze mois de salaires impayés. Les femmes ont participé activement à cette manifestation. « Karadj n’a pas besoin d’un centre commercial, mais d’un centre médical », scandaient-elles.

Les femmes qui travaillent à l’hôpital, notamment les infirmières, les médecins et le reste du personnel, ont protesté à plusieurs reprises contre leur situation indéterminée. Auparavant, les 23 et 24 juillet 2018, les employés de l’hôpital Khomeiny de Karadj avaient tenu un sit-in de deux jours aux urgences pour réclamer leur salaire.

Un groupe de femmes et d’hommes spoliés par le Crédit Caspian lié aux gardiens de la révolution à Machad, s’est réuni devant une succursale du Crédit sur l’avenue Vakilabad, le 3 octobre 2018, pour exiger d’être indemnisés.

Le 30 septembre 2018, des clients spoliés par le Crédit Caspian ont organisé une manifestation devant le parlement des mollahs à Téhéran. Les femmes ont participé activement à cette manifestation. « Le gouvernement n’est pas musulman, il doit nous rendre notre argent. »

Le même jour, les propriétaires du complexe résidentiel Adineh à Racht ont protesté contre le retard de huit ans dans la livraison des logements qu’ils ont achetés. Ils ont protesté contre le détournement de leurs paiements anticipés par l’imam du vendredi de la ville.

Le 2 octobre 2018, des doctorants ont manifesté devant le ministère des Sciences, de la Recherche et de la Technologie à Téhéran, pour s’enquérir de leurs demandes de devises étrangères au taux réservé aux étudiants. Les femmes ont participé activement à cette manifestation.

Les étudiants de l’université de Téhéran ont organisé une manifestation le 26 septembre 2018. Des jeunes femmes ont participé activement à cette manifestation contre les frais de scolarité exigés pour les cours de rattrapage. Une étudiante a dit que l’université cherche à compenser de cette manière son manque de financement, et que c’était la raison des protestations.

Les étudiants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « La fuite des cerveaux de l’Iran est le résultat de l’ingratitude et du manque de respect », « Non aux paiements forcés ».

Par ailleurs, le 23 septembre 2018, des femmes ont participé activement à une manifestation organisée par des travailleurs de la Coopérative Sepehr à Bam.

Exit mobile version