Pour la journée mondiale contre la peine de mort, des militants en Iran ont appelé à la fin des exécutions

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CNRI Femmes – À l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, des familles de prisonniers politiques et de victimes d’exécutions ont publié des messages et des déclarations pour l’abolition de la peine de mort en Iran.

Mme Faranguisse Mazloumi, mère du prisonnier politique Soheil Arabi, a appelé à l’abolition de la peine de mort dans un message vidéo. Mme Mazloumi a exprimé l’espoir qu’un jour les grues serviront à la construction d’un Iran libre, et que le mot “exécution” ne sera plus entendu en Iran.

Raheleh Rahemipour, dont le frère, Hossein Rahemipour, a été exécuté en 1984, a écrit dans une brève note : « Cela fait environ quarante ans que chaque nuit et chaque jour nous entendons parler d’exécutions et d’emprisonnement de nos proches. Quand cette machine à tuer s’arrêtera-t-elle ? En tant que sœur qui a perdu son être cher sur la potence, je demande l’abolition de la peine de mort. »

Des familles de prisonniers politiques d’Iranchahr ont publié des déclarations appelant à mettre fin aux exécutions en Iran.

Un groupe à Téhéran a écrit dans une déclaration : « Nous, militants politiques et des droits civiques en Iran, demandons l’abolition immédiate de la peine de mort. C’est peut-être la voix d’une partie de la société iranienne, mais elle reflète sans aucun doute les désirs de la majorité du peuple iranien qui souffre et qui est opprimé. Nous croyons que les exécutions sous quelque prétexte que ce soit sont un meurtre d’État flagrant et délibéré que le régime actuel commet depuis près de quarante ans. »

Des tribus baloutches ont également signé une déclaration commune appelant à la fin et à l’abolition de la peine de mort en Iran.

Les derviches Gonabadi, qui ont été durement réprimés dans leurs manifestations, ont écrit dans une déclaration : « Nous, la communauté des derviches Gonabadi épris de paix, condamnons profondément la peine de mort et demandons son abolition. »

Des militants des droits humains de la province du Khouzestan ont écrit : « Dans notre pays, le nombre d’exécutions est alarmant et d’innombrables personnes ont été exécutées au cours des 39 dernières années. »

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