CNRI Femmes – La drogue s’est répandue à un rythme alarmant parmi les femmes et les filles en Iran, obligeant les responsables et les experts du régime à le reconnaître. Akram Mosavvari-Manesh a affirmé que l’âge moyen des droguées est tombé à moins de 15 ans chez les femmes et les filles iraniennes.
Le 16 octobre 2018, la directrice générale des études et de la recherche sur les femmes en Iran a prononcé un discours sur les droguées. « L’âge de la drogue est tombé à 15-18 ans et même à moins de 15 ans. »
Mosavvari-Manesh a ajouté : « Le pire des maux sociaux en Iran est la drogue, qui inclut aussi les femmes et les filles. Le désastre est même entré dans les écoles. » (Agence IRNA, le 15 octobre 2018)
Cet aveu n’est évidemment pas toute la réalité de droguées en Iran. Il y a trois ans, Shahindokht Molaverdi, chargée des affaires féminines et familiales à la présidence des mollahs, avait annoncé que la « moyenne de l’âge des droguées est tombé à 13 ans chez les filles. » (Agence ISNA, 4 septembre 2015)
Compte tenu de la détérioration de la situation économique en Iran et de la montée en flèche du chômage, la toxicomanie s’est répandue de façon brutale dans les secteurs à faible revenu et appauvris, touchant même les enfants.
Ainsi, la récente annonce sur l’âge des droguées de moins de 15 ans cherche plutôt à dissimuler qu’à révéler les réalités de manière transparente.
Zahra Shodja’i, secrétaire générale de l’assemblée des femmes « réformatrices », a insisté sur la féminisation de la pauvreté en Iran : « La pauvreté s’est féminisée. Les maux sociaux, le suicide, les fugues, la toxicomanie et le nombre croissant de femmes détenues sont quelques-uns des problèmes auxquels nous sommes confrontés.” (Site Doustan.com, 20 juin 2018)
Selon les chiffres précédents du régime iranien, il y a au moins 4 millions de toxicomanes dans tout le pays, ce qui porte la population des droguées à environ 19 %, soit une augmentation spectaculaire du pourcentage de femmes droguées en Iran.