Les arrestations et licenciements de femmes bahaïes continuent en Iran

femmes bahaïes

CNRI Femmes – Les arrestations et renvoi de femmes et de citoyens bahaïs se sont poursuivis dans diverses villes d’Iran ces dernières semaines.

Elham Salmanzadeh, une bahaïe de la ville de Karaj, a été arrêtée pour sa foi par les services de Renseignement le 16 octobre 2018, après le saccage de son domicile et la saisie de ses effets personnels et ses livres.

Déjà le 2 octobre 2018, Sahar Rohani, une autre bahaïe avait été licenciée à Yazd en raison de sa foi. Mme Rohani avait déjà été congédiée de l’école où elle suivait le quatrième semestre de photojournalisme en 2009. Désormais, elle est aussi privée de son emploi à cause de sa foi.

Sahar Rohani était une des responsables de la publicité de la société Samsung. Elle y travaillait depuis plus d’un an et était l’une des meilleures employées de l’entreprise. Elle a été licenciée sous la pression et l’ordre des services de renseignement de Yazd.

Les femmes et les citoyens bahaïs en Iran sont licenciés, privés d’éducation et arrêtés pour leur foi depuis le début du régime des mollahs en Iran.

Les femmes et les citoyens bahaïs sont systématiquement privés de leurs droits humains alors que, selon l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit comprend la liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par le culte, l’accomplissement des rites, les pratiques et l’enseignement ».

Pas plus tard que le mois dernier, les autorités ont annoncé les noms de 21 femmes bahaïes qui avaient réussi l’Examen national d’admission à l’université de 2018, mais qui n’ont pas eu l’autorisation de poursuivre leurs études.

Toujours en septembre, neuf femmes bahaïes ont été arrêtées dans les villes de Karadj, Chiraz et Ispahan.

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