Des jeunes femmes arrêtées lors des manifestations d’août condamnées la prison en Iran

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CNRI Femmes – Azar Heydari a été condamnée à un an de prison en Iran. Niloufar Homafar et Mojdeh Rajabi ont chacune été condamnées à six mois de prison. Ces jeunes femmes avaient été arrêtées lors des manifestations du 2 août 2018, devant le parc Daneshjou au centre de Téhéran.

Auparavant, le pouvoir judiciaire avait condamné à des peines de prison d’autres jeunes femmes arrêtées lors des manifestations d’août. Yassamine Ariani, 23 ans, et Saba Kord-Afshari, 19 ans, ont chacune été condamnées à un an de prison. Elles été en détention provisoire à la prison de Qarchak à Varamine. Les jeunes femmes ont été transférées à la prison d’Evine à Téhéran après l’annonce de leurs verdicts.

Les forces de sécurité en Iran ont arrêté au moins 1 000 manifestants lors des manifestations d’août 2018. Le ministre de l’Intérieur a reconnu que le mouvement s’était étendu à 27 villes dans 13 provinces, selon l’agence IRNA du 21 août 2018.

Les forces de sécurité et de renseignement ont également ré-arrêté en août un certain nombre de militants des droits humains et de manifestants qui avaient été arrêtés lors du soulèvement de décembre-janvier mais libérés sous caution par la suite.

Des étudiantes, dont Parissa Rafi’i, Roya Saghiri, Soha Morteza’i et Maryam (Massoumeh) Mohammadi, qui avaient été arrêtées en décembre et janvier, ont été condamnées à des peines de 2 à 7 ans de prison.

Au moins 50 personnes ont été tuées et 8 000 arrêtées lors des manifestations nationales de décembre et janvier dernier. Selon les données compilées par la commission des Femmes du CNRI, au moins 500 femmes, dont un grand nombre de jeunes femmes, ont été arrêtées.

Les Iraniennes ont eu un impact efficace sur la vague de protestations qui a déferlé sur le pays en août, à tel point que le Corps des gardiens de la révolution et les médias du régime ont été contraints de s’exprimer.

Rassoul Sana’i Rad, directeur politique au bureau politico-idéologique de Khamenei, a admis qu’environ 28 % des personnes arrêtées lors des soulèvements d’août étaient des femmes selon l’agence Mehr du 15 août 2018.

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