CNRI Femmes – Les femmes ont participé activement aux rassemblements de protestation de différents secteurs sociaux à la mi-octobre en Iran, y compris les protestations d’étudiants et d’épargnants spoliés par des banques frauduleuses.
Le 21 octobre, quelque 400 demandeurs de logement ont organisé une manifestation sur la place Vanak à Téhéran pour exiger leurs logements. Ils se sont rassemblés devant le bâtiment de l’entreprise chargée de la construction de nouvelles villes en Iran.
Le 20 octobre, un groupe de manifestants s’est rassemblé devant le bureau du procureur général et révolutionnaire de Téhéran. Des femmes ont participé activement à cette manifestation organisée par des clients escroqués par la compagnie Sekkey-e Samen.
Pendant ce temps, à Téhéran, des étudiants en doctorat de diverses universités se sont rassemblés devant le bâtiment du ministère de la Recherche et des Sciences technologiques. Les manifestants, y compris les étudiantes, ont eu des problèmes avec le taux de change du dollar pour leurs études.
Toujours le 20 octobre, Machad, la deuxième plus grande ville d’Iran, a connu des protestations des clients escroqués de Padideh Shandiz. Les femmes ont participé activement à ce rassemblement de protestation, exigeant leur argent pillé. Les manifestants se sont rassemblés devant l’endroit où le PDG de Padideh Shandiz tenait sa conférence de presse.
Un groupe d’hommes et de femmes se sont rassemblés en signe de protestation devant le gouvernorat de la ville de Qods le 20 octobre pour exiger leur indemnisation par la coopérative Kouy-e Farzan.
Les étudiants en sciences médicales des diverses branches de l’Université Azad ont organisé une manifestation le 17 octobre 2018. La protestation contre les erreurs constatées dans l’admission de nouveaux étudiants cette année s’est déroulée devant le bâtiment central de l’Université Azad à Téhéran.
Un groupe d’étudiants de l’école d’Art de Téhéran a organisé une manifestation le 16 octobre. Ils portaient des pancartes déclarant leur soutien aux travailleurs, à la grève nationale des enseignants et au sit-in. Ils ont également exigé la libération des prisonniers politiques, y compris les étudiants qui ont été condamnés à de lourdes peines de prison.
Les femmes ont participé activement à au moins 430 manifestations de divers secteurs entre mars et fin septembre 2018.