Des étudiantes jouent un rôle actif dans des protestations à Téhéran

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CNRI Femmes – Des étudiantes de l’Université Azad de Téhéran se sont heurtées à la patrouille d’orientation lors d’un rassemblement de protestation le 27 octobre, dans les environs de l’université à Sohanak. Les étudiantes ont joué un rôle actif pendant la manifestation et ont tenté d’arrêter les véhicules de la patrouille d’orientation qui fonçait sur la foule. Des témoins ont filmé une étudiante se faisant heurter par la voiture et ont posté la scène sur Internet.

Les forces de sécurité ont arrêté quatre étudiants et saisi plusieurs de leurs portables.

Les étudiantes en sciences médicales de l’université Azad se sont également réunies le 27 octobre, à la suite d’autres manifestations similaires organisées contre les erreurs commises lors des examens d’admission de 2018.

L’une des manifestantes a déclaré : “L’université Azad a déclaré à plusieurs reprises que les problèmes de la majorité des étudiants ont été résolus, alors que c’est un mensonge, et nos statuts restent indéterminés”.

Des spécialistes de la génétique ont organisé un rassemblement de protestation le 27 octobre, devant le bâtiment de l’Organisation du système médical à Téhéran. Le rassemblement s’opposait au fait que l’organisation n’ait pas fourni les numéros du système médical pour les professionnels.

Samedi, lors d’une autre manifestation, des femmes retraitées de diverses banques gouvernementales se sont rassemblées à Téhéran pour protester devant la Caisse de retraite de la Banque. Une manifestante a déclaré : « L’une de nos revendications les plus importantes est l’application inconditionnelle et permanente de l’article 64 du chapitre 10 de la loi sur l’administration des services de l’État, et le paiement de la différence salariale depuis le 20 janvier 2017. »

Lors d’une autre manifestation qui s’est tenue le 27 octobre, un groupe d’hommes et de femmes spoliés par le site Gold Samen s’est réuni devant le parquet de Téhéran.

Un groupe de militantes des droits des femmes s’est réuni pour une cérémonie symbolique le 27 octobre 2018, sur la tombe de Reyhaneh Jabbari pour commémorer le quatrième anniversaire de l’exécution de cette jeune femme condamnée à mort pour s’être défendue contre son violeur.

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