Les Nations unies adoptent la 65e résolution condamnant les violations des droits humains en Iran

Nations Unies

CNRI Femmes – Le Troisième Comité de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté sa 65e résolution le jeudi 16 novembre 2018, condamnant les violations des droits humains et des droits des femmes en Iran.

Tout en condamnant la “fréquence alarmante” du recours à la peine de mort, y compris contre les mineurs, le “recours généralisé et systématique à la détention arbitraire”, les mauvaises conditions carcérales “refusant délibérément aux détenus l’accès à un traitement médical adéquat” et les “cas de décès suspects en détention”, la résolution des Nations unies note certaines des violations des droits des femmes et condamne toute forme de discrimination contre elles en Iran.

Au paragraphe 74 de l’article 16 de la résolution, les Nations Unies demandent instamment au régime iranien ” d’éliminer, en droit et dans la pratique, toutes les formes de discrimination et autres violations des droits fondamentaux des femmes et des filles, notamment en ce qui concerne le droit à la liberté de circulation, le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, le droit à la liberté de religion ou de conviction et le droit au travail, à prendre des mesures pour garantir aux femmes et aux filles la protection contre les violences et une protection et une justice égales pour les protéger, de s’attaquer au problème préoccupant de l’incidence des mariages d’enfants et des mariages précoces et forcés, comme l’a recommandé le Comité des droits de l’enfant, de promouvoir, d’appuyer et de permettre la participation des femmes à la vie politique et à d’autres processus décisionnels et, tout en reconnaissant le taux élevé de scolarisation des femmes à tous les niveaux en République islamique d’Iran, de lever les restrictions à leur accès égal à l’éducation et leur participation égale sur tous les aspects de la vie économique, culturelle, sociale et politique ainsi que dans le marché du travail”

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s’est félicitée de la 65e résolution des Nations Unies condamnant les violations des droits humains en Iran. Elle a déclaré : “Condamnant les violations systématiques et flagrantes des droits de l’homme par le régime théocratique au pouvoir en Iran, la résolution de l’ONU a une fois de plus confirmé que le régime bafoue ouvertement les droits les plus fondamentaux du peuple iranien dans tous les domaines politiques, sociaux et économiques”.

“Le régime iranien n’est en rien conforme au XXIe siècle et doit être isolé par la communauté internationale”, a ajouté Mme Radjavi.

Mme Radjavi a rappelé que ” l’exemple le plus frappant de violations graves des droits humains en Iran est le massacre de prisonniers politiques perpétré en 1988 par les principales institutions et dirigeants du régime, qui sont toujours au pouvoir, défendent toujours ce crime et restent à l’abri des sanctions. La communauté internationale est confrontée à une épreuve monumentale pour enquêter et poursuivre les responsables de ce grand crime contre l’humanité.”

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