Maryam Akbari, Golrokh Iraee déclarent leur soutien aux ouvriers en grève en Iran

Maryam Akbari

CNRI Femmes – Maryam Akbari Monfared et Golrokh Iraee, prisonnières politiques incarcérées à Evine en Iran, ont envoyé une lettre ouverte de soutien aux manifestations continues des ouvriers du sucre de Haft-Tapeh et des métallurgistes d’Ahwaz le 2 décembre 2018.

Dans la lettre de soutien publiée par le Syndicat des travailleurs de Haft Tappeh, Maryam Akbari et Golrokh Iraee ont écrit :

« Pour les travailleurs d’Iran : L’écho de votre colère lors de la manifestation réclamant vos salaires nous a touché. Les murs de la prison ont été ébranlés et nous avons entendu dire que non seulement vous deviez payer l’eau et l’électricité mais qu’en plus vos affaires ont été mises aux enchères et que le produit de votre travail va tout droit dans les poches des autres.

« Dans le processus brutal de privatisation de vos entreprises, vos droits ont été bafoués et vos enfants s’assoient à une table vide.

« Nous resterons à vos côtés, jusqu’à ce que toutes les différences de classe soient éliminées, jusqu’à ce que les droits et la liberté de tous les ouvriers qui protestent contre l’injustice et l’inflation soient reconnus, des ouvriers qui au lieu d’être entendus ont été emprisonnés. »

Maryam Akbari Monfared, Golrokh Iraee et Atena Daemi, qui sont détenues à la prison d’Evine de Téhéran, ont publié des lettres ouvertes à plusieurs reprises, notamment à l’occasion de l’anniversaire du massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988.

La prisonnière politique Golrokh Iraee a récemment adressé une lettre ouverte à son mari Arash Sadeghi, prisonnier politique détenu atteint d’un cancer, pour protester contre le refus continu de traitements médicaux. Elle a appelé à l’aide pour lui sauver la vie.

Dans sa lettre ouverte du 12 novembre 2018, Mme Iraee a écrit qu’elle a été privée de le voir pendant cinq mois. Elle s’est dite préoccupée par le fait que son mari, Arash Sadeghi, n’avait pas commencé la chimiothérapie postopératoire et que le personnel médical de la prison était incapable de lui fournir le traitement nécessaire. Elle a insisté sur le droit de chaque prisonnier d’avoir accès à un traitement.

Exit mobile version