Deux femmes, Assal Mohammadi et Medina Nissi arrêtées arbitrairement à Téhéran et Ahwaz

Assal Mohammadi

CNRI Femmes – Une étudiante nommée Assal Mohammadi à Téhéran et une femme nommée Medina Nissi à Ahwaz, ont été arrêtées pour des raisons inconnues en Iran.

Assal Mohammadi, militante syndicale et étudiante au Département des sciences pharmaceutiques de l’université Azad de Téhéran, a été arrêtée à son domicile le 4 décembre et transférée à la première section du parquet de la prison d’Evine.

Assal Mohammadi avait publié des articles sur divers sites internet pour soutenir les ouvriers iraniens. Ces dernières semaines, Assal Mohammadi avait également écrit des articles en soutien des manifestations actuelles des métallurgistes d’Ahwaz et des ouvriers du sucre de Haft Tapeh.

Suite à une vague d’arrestations arbitraires dans la province du Khouzistan, sept habitants d’Ahwaz et de Hamidieh, dont une femme, ont été arrêtés et transférées dans un lieu inconnu.

Mme Medina Missi, habitante du quartier Kouy-e Pastorizeh, a été arrêtée à Ahvaz le 29 novembre 2018, avec son frère.

Au printemps dernier, Khadijeh Nissi et Ayesheh Nissi avaient été arrêtés lors des manifestations à Ahwaz contre une émission diffamatoire diffusée par la télévision publique qui insultait des Iraniens arabes. Au moins 15 femmes faisaient partie des personnes arrêtées et actuellement détenues dans le quartier des femmes de la prison Sepidar d’Ahwaz.

Le régime iranien a lancé une nouvelle vague de répression le 22 septembre contre la population d’Ahwaz et des environs, procédant à des centaines d’arrestations arbitraires, après un attentat contre un défilé de ses forces militaires. Environ 800 personnes de la province du Khouzistan ont été arrêtées et interrogées. Des militants arabes des droits humains ont annoncé que de nombreux détenus sont des militants civils.

Ameneh Zaher Sari, diplômée en comptabilité d’Ahwaz, une jeune femme de 20 ans et enceinte du nom de Lamya Hemadi de la ville de Susangerd, Mme Zoudiyeh Afrawi, 55 ans, et Mme Ghaisiyeh Afrawi, 60 ans, du village Albou Afri à Susangerd, sont parmi les personnes arrêtées.

Les arrestations sont arbitraires et sans mandat légal. Les services de renseignement et les forces de sécurité lancent des raids à domiciles au petit matin ou après minuit, brutalisent les familles et enlèvent les gens.

Exit mobile version