La Journée des étudiants commémorée dans tout l’Iran

La journée des étudiants

CNRI Femmes – Les étudiants iraniens se sont réunis à Téhéran, Tabriz, Semnan, Babol et dans d’autres villes du pays le 8 décembre 2018 pour célébrer la Journée des étudiants en Iran.

Les étudiants se sont rassemblée à l’entrée de l’université de Téhéran pour la Journée des étudiants. Lorsque les forces de sécurité ont voulu les disperser, les filles leur ont tenu tête. Une étudiante a appelé les autres à leur venir en aide.

Le même jour, les étudiants de l’Ecole de formation des enseignants de la capitale ont également organisé une réunion à l’occasion de la Journée des étudiants.

Des étudiants en génie électrique et en informatique de l’université Noshirvani de Babol, dans le nord de l’Iran, se sont réunis sur le campus en tenant des photos des étudiants tués le 7 décembre 1953. Ils ont demandé la libération des enseignants et des étudiants emprisonnés.

Les étudiants de l’IUT no 1 de Tabriz, dans la province d’Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l’Iran, ont également commémoré la Journée des étudiants en organisant une réunion le samedi et en alignant leurs plateaux-repas sur le sol pour protester contre la mauvaise qualité de la nourriture.

À Semnan, les étudiants de l’École d’ingénierie et d’informatique ont tenu un forum sur la liberté d’expression pour commémorer la Journée des Etudiants, et plusieurs ont prononcé des discours. Deux jours auparavant, le 6 décembre 2018, lorsque le président des mollahs Hassan Rohani s’était rendu à la faculté de Semnan, les étudiants lui ont crié : « Qu’est-ce que vous répondez pour les prix élevés et l’inflation ? »

A Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran, un groupe d’enseignants a organisé un piquet de grève à l’occasion de la Journée des étudiants. Ils ont demandé la libération des enseignants et des travailleurs emprisonnés.

Des étudiants en sciences médicales de Tabriz ont tenu un sit-in devant la présidence de l’université, le 6 décembre 2018, pour protester contre l’insuffisance de la supervision légale à l’université.

Le même jour, les employés de l’hôpital de Karaj ont tenu leur 34e round de protestations pour exiger leurs salaires impayés depuis longtemps.

Les 6 et 7 décembre 2018, une enseignante d’Ispahan et Mme Adineh Beigui – épouse du militant enseignant Mahmoud Beheshti – ont rendu visite à Hamid Rahmati, un enseignant en grève de la faim depuis le 1er décembre. Il est assis dans la cour du ministère de l’Éducation à Shahreza, dans la province d’Ispahan, réclamant la liberté des enseignants emprisonnés.

Le jeudi 6 décembre 2018, quelque 150 membres du personnel et employés de la clinique Parseh de la ville de Kermanchah ont organisé une manifestation contre la fermeture de la clinique. Un grand nombre de femmes participaient et dirigeaient ces manifestations. Ils onts exigé que le procureur de Kermanchah mette fin à cette mesure inhumaine qui a fait perdre leur emploi à un grand nombre de personnes.

Les épargnants spoliés du crédit Caspian, banque liée aux gardiens de la révolution, se sont rassemblés devant le parlement des mollahs à Téhéran le 6 décembre. Un rassemblement de protestation similaire s’est tenu à Kerman devant l’une des succursales de cet établissement de crédit.

Par ailleurs, jeudi soir, un groupe de militants politiques et civils a rendu visite à la mère du Dr Farhad Maysami, prisonnier politique arrêté pour avoir protesté contre le port du voile obligatoire.

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