Des femmes courageuses ouvrent la voie aux protestations des travailleurs, des enseignants et des étudiants

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CNRI Femmes – Des femmes courageuses en Iran ont été à l’avant-garde de la 36e journée de manifestations et de protestations des sidérurgistes à Ahwaz. Le 15 décembre 2018, lorsque les forces anti-émeutes ont voulu arrêter la marche des travailleurs en bloquant la route, les sidérurgistes d’Ahwaz ont réussi à franchir les barrières et à poursuivre leur marche en restant unis et en laissant des femmes courageuses ouvrir la voie.

Dans un autre acte de protestation le 13 décembre 2018, dans la ville de Hamadan, des enseignants et enseignantes ont exprimé leur protestation contre les pressions croissantes exercées sur eux. Ils tenaient des affiches contre les réseaux de télévision et de radio publics (IRIB) disant : “Pourquoi les protestations des enseignants n’ont-elles jamais été couvertes par la presse officielle ne serait-ce qu’une seule fois ?”

Les étudiants de Hamadan se sont également joints à la protestation de leurs professeurs.

Dans un autre acte de protestation le 13 décembre, les épargnants spoliés du Crédit Caspian de Kerman ont organisé une manifestation contre la perte de leurs dépôts. “Les Iraniens se lèvent pour déraciner la tyrannie qui les pillent.” Des femmes courageuses ont joué un rôle actif dans cette manifestation.

Des étudiants ont organisé des manifestations le 10 décembre 2018 dans diverses universités, dont l’université de technologie Khajeh Nassir Toussi, l’université des arts islamiques de Tabriz, l’université internationale de Qazvine, l’université islamique Azad – branche de Najafabad, l’université de Shoushtar des sciences médicales, l’université Hamadan et l’université pour la formation pédagogique à Téhéran. De jeunes femmes courageuses ont participé activement à toutes ces manifestations.

A l’université Azad – branche de Najafabad, les étudiants ont protesté contre la mauvaise qualité de la nourriture et le manque d’installations à l’université. Les étudiants disent qu’ils doivent payer plusieurs millions de tomans pour chaque trimestre, mais qu’ils n’ont pas accès aux installations et aux services minimums qui valent la moitié de ce montant.

Les étudiants ont organisé 280 manifestations de mars à novembre 2018, avec des jeunes femmes courageuses jouant un rôle actif dans chacune d’entre elles.

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