CNRI Femmes – Un groupe de retraités, hommes et femmes, de l’université des sciences médicales d’Ahwaz dans le sud-ouest de l’Iran, ont manifesté le 16 décembre devant le bâtiment central de l’université pour protester contre le non-paiement de leurs primes pour les années qu’ils ont servi. Le représentant de ces retraités a déclaré qu’ils n’avaient reçu ni leurs primes ni leurs congés payés de 2016 à 2018.
Un autre manifestant parmi les retraités a déclaré que, « dans les circonstances actuelles, la valeur de la monnaie iranienne ne cesse de baisser, de tels retards dans le paiement des primes posent beaucoup de problèmes. Nous avions un pouvoir d’achat au cours des dernières années, pour acheter des terres ou faire des investissements, mais aujourd’hui, notre argent est devenu sans valeur par rapport à il y a deux ans ». (Agence ILNA – 16 décembre 2018)
Dimanche également, un groupe d’épargnants spoliés par le Crédit Caspian a organisé un rassemblement de protestation devant la Cour pour les crimes monétaires et bancaires à Téhéran.
Le lundi 17 décembre 2018, des épargnantes spoliées par le Crédit Caspian à Racht dans le nord de l’Iran se sont rassemblés devant la succursale de Sarparasti pour protester. La plupart des participants étaient des femmes. Elles ont lancé des slogans en faveur des travailleurs arrêtés et détenus à Ahwaz, dans le sud-ouest, ainsi qu’en faveur des autres prisonniers. Elles ont exigé leur libération. « Les voleurs sont en liberté, mais ceux qui disent la vérité sont exécutés. »
Le 16 décembre, un groupe d’étudiants de l’université d’Oroumieh a organisé une manifestation contre la mauvaise qualité de la nourriture à la cafétéria. Les étudiants versent des frais de scolarité élevés tous les semestres, mais l’université ne leur fournit pas un minimum de services. Tous les jours, les étudiants d’Oroumieh protestent contre le manque ou la mauvaise qualité des services.
Le 15 décembre, des femmes et des hommes sans emploi de la ville de Behbahan, dans la province du Khouzistan, ont organisé une manifestation dans la raffinerie de la phase 2 contre la fraude et la corruption lors de l’embauche de nouveaux employés.
Dans un autre acte de protestation, samedi, un groupe de commerçants et d’hommes d’affaires s’est réuni devant le ministère des Routes et du Développement urbain, exigeant l’arrêt des plans de développement de l’université de Téhéran sur des quartiers résidentiels qui entrainent l’expulsion des familles qui y habitent.