L’Assemblée générale de l’ONU condamne les atteintes aux droits humains en Iran

Assemblée générale de l’ONU

CNRI Femmes – Lors de son sommet officiel à New York le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la 65e résolution de l’ONU condamnant les violations des droits humains commises par le régime iranien par 84 voix pour.

 Dans cette résolution, la plus haute autorité internationale des droits de l’homme condamne les violations systématiques des droits humains et des libertés fondamentales du peuple iranien et le nombre alarmant d’exécutions, d’exécutions publiques ainsi que de torture et de traitements cruels dans les prisons.

La résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies demande la suspension de la privation délibérée de l’accès des prisonniers à un traitement médical et la fin des “restrictions généralisées au droit à la liberté d’opinion et d’expression et au droit à la liberté de réunion” et de “harcèlement et intimidation” des opposants politiques, défenseurs des droits humains, défenseurs des droits des minorités et femmes, travailleurs, étudiants et militants environnementaux.

La résolution souligne la nécessité d’éliminer toutes les formes de discrimination et autres violations des droits fondamentaux des femmes et des filles en Iran et des minorités, ainsi que la nécessité de rendre visite au rapporteur spécial des Nations unies en Iran. “L’Assemblée générale décide de continuer à examiner la situation des droits de l’homme en Iran.”

Maryam Radjavi s’est félicitée de l’adoption de la 65e résolution des Nations Unies condamnant les violations graves et systématiques des droits humains en Iran.

Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a réitéré : “Bien que la résolution ne traite pas de nombreux aspects des crimes inhumains commis par le fascisme religieux iranien, elle ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime est le plus brutal et agressif violateur des droits humains dans le monde actuel. L’inaction de la communauté internationale contre les crimes de ce régime l’a encouragé à poursuivre et à répandre ces crimes, dont le dernier exemple en date a été les raids barbares sur les résidences des sidérurgistes d’Ahwaz et l’arrestation de dizaines de ceux qui réclament leurs droits minimum”.

Mme Radjavi a exhorté la communauté internationale à enquêter sur les crimes du régime iranien, en particulier le massacre de 1988, et à soumettre le dossier de ces crimes au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ali Khamenei, Hassan Rohani et les autres responsables de ces crimes doivent être traduits en justice.

Le jeudi 13 décembre 2018, le Parlement européen a adopté une résolution sur les violations des droits de l’homme en Iran. Les violations des droits de l’homme, le statut des militants politiques et civils, les défenseurs des droits de l’homme et les manifestations populaires massives ont été passés en revue. Le Parlement européen a également demandé la libération immédiate et inconditionnelle de Nasrine Sotoudeh.

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