CNRI Femmes – Le centre de recherche sur la prévention des brûlures a rapporté qu’entre 10 et 15 pour cent des brûlures en Iran sont le fait d’immolation par le feu chez les femmes.
Lors de la journée nationale de prévention des brûlures, le 22 décembre 2018, Mohammad Javad Fatemi, directeur du centre de recherche sur la prévention des brûlures, a déclaré : “Environ 10 à 15 % des patients brûlés sont souvent des femmes qui ont tenté l’immolation par le feu”.
Reconnaissant la prévalence de l’auto-immolation en Iran, il a déclaré : ” Malheureusement, l’immolation par le feu est courante en Iran. Dans nos études, l’immolation par le feu de femmes est encore plus courant. Beaucoup de ces femmes perdent la vie.”
Fatemi a déclaré que les conditions de soins des brûlés sont chaotiques, ajoutant : “En fait, il y a 1 350 lits pour les brûlés dans le pays, dont moins de 20 sont compatibles avec les normes. En 2015, on estimait que nous avions besoin de 2 400 lits d’hôpital. Le nombre d’unités de soins intensifs pour les brûlés représente environ un tiers des besoins du pays.”
Les Iraniens sont brûlés huit fois plus que la moyenne mondiale. Les statistiques sont probablement encore plus élevées, car de nombreuses victimes du feu ne sont pas enregistrées en Iran. Chaque année, environ 30 000 personnes en Iran souffrent de brûlures graves conduisant à l’hospitalisation, et 3 000 en meurent. (Agence ILNA, 22 décembre 2018)
Malheureusement, l’Iran est l’un des pays où le nombre d’immolations par le feu est le plus élevé au monde. L’incidence élevée en Iran est due à l’absence de systèmes de prévention dans tous les domaines, y compris la mauvaise gestion des responsables gouvernementaux.
Le coût moyen du traitement des brûlures est de 28 000 $ par victimes, et étant donné la pauvreté de la grande majorité de la société iranienne, il est naturel que l’immolation par le feu et les brûlures entraînent souvent la mort.