Afsaneh Rezai emprisonnée pour avoir protesté contre l’arrestation de sa mère en Iran

Afsaneh Rezai

CNRI Femmes – Afsaneh Rezai, une étudiant d’élite en télécommunications de l’université de Chiraz, a été transférée à la prison Adel Abad de Chiraz.

La mère d’Afsaneh Rezai est une enseignante arrêtée à Chiraz pour avoir participé aux rassemblements et aux manifestations des enseignants et des éducateurs en août 2018.

Tenant une banderole, Afsaneh Rezai s’est jointe aux manifestations et a soutenu sa mère. Elle a ensuite été arrêtée pour avoir participé aux rassemblements en faveur de sa mère.

Afsaneh Rezai, en maîtrise de télécommunications à l’université de Chiraz, a été condamnée à six mois de prison à la prison Adel Abad de Chiraz le 24 décembre 2018.

Les enseignants ont organisé des grèves et des manifestations de grande envergure dans tout le pays à plusieurs reprises. La dernière vague de protestations des enseignants a eu lieu les 13 et 14 novembre 2018. Un autre round de grèves et de sit-in des enseignants et des éducateurs a eu lieu les 14 et 15 octobre 2018 dans 31 provinces et plus de 61 villes.

Au lendemain des grèves nationales d’enseignants, plusieurs femmes ont été arrêtées.

Autre fait nouveau, Elham Ahmadi, prisonnière d’opinion soufi, a refusé de comparaître devant le tribunal le 19 décembre 2018.

Mme Elham Ahmadi a été arrêtée le 20 février 2018 lors d’une sanglante répression contre les Derviches de Gonabadi à Téhéran, et détenue à la prison de Qarchak à Varamine. Elle a été citée à comparaître pour « publication des mensonges et outrage à magistrat », mais elle a refusé d’assister à la séance du tribunal.

Sur ordre du directeur de la prison de Qarchak, Elham Ahmadi et d’autres prisonnières soufies, Sepideh Moradi et Shokoufeh Yadollahi, ont été battues et brutalisées par des agents pour avoir demandé la restitution de leurs affaires personnelles saisies par les autorités carcérales le 13 juin 2018.

En août dernier, des femmes soufies emprisonnées à la prison Qarchak de Varamin ont été tabassées par des agents de sécurité au motif qu’Elham Ahmadi avait téléphoné à sa fille.

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