Participation active des femmes à des rassemblements de protestation à travers l’Iran

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CNRI Femmes – Les 28 et 29 décembre 2018, plusieurs rassemblements de protestation ont eu lieu avec la participation active de femmes dans diverses villes d’Iran, dont Téhéran, Machad et Ahwaz.

Le 29 décembre 2018, les retraités de l’université des sciences médicales de Machad ont manifesté pour réclamer leurs pensions non versées, avec la participation active des femmes.

Un grand nombre de retraités de l’université des sciences médicales de Machad n’ont jusqu’à présent reçu aucune prime de fin d’activités. Les retraités qui ont protesté en disant que « s’ils paient les primes de fin d’activités au moment de la retraite, nous pouvons l’investir pour notre propre avenir et celui de nos enfants. Mais quand ils paient avec des années de retard, cela ne sert à rien vu que l’argent perd constamment de sa valeur. » (Agence ILNA, 29 décembre 2018)

Au même moment, un groupe de membres de la famille de métallurgistes d’Ahwaz emprisonnés ont une manifestation devant le gouvernorat du Khouzistan pour protester contre le maintien en détention des travailleurs arrêtés. Ici aussi, les femmes et les filles ont participé activement.

Le 28 décembre, le Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de banlieue a annoncé son soutien aux métallurgistes d’Ahvaz, aux ouvriers du sucre de Haft Tapeh et aux enseignants emprisonnés.

Le 28 décembre 2018, un groupe d’employés et de professeurs de l’université Azad de Meybod a organisé une manifestation. Ils se sont rassemblés devant le gouvernorat pour protester contre le non-paiement de leurs salaires.

Le 27 décembre 2018, à l’occasion du 9e anniversaire du martyre de Mustafa Karim-Beygui, un jeune martyr du soulèvement post-électoral de 2009, une cérémonie a eu lieu chez la famille Karim-Beygi, où sa famille était accompagnée d’un groupe de militants des droits civils en sa mémoire.

Le 28 décembre a également marqué l’anniversaire de l’exécution du prisonnier politique de l’OMPI Ali Saremi, premier prisonnier à être exécuté après le soulèvement de 2009. Sa famille et un certain nombre de militants des droits civils se sont rendu sur sa tombe pour lui rendre hommage.

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