CNRI Femmes – Assal Mohammadi, militante civile et étudiante au Département des sciences pharmaceutiques de l’université Azad de Téhéran, en Iran, est toujours en prison au bout de 30 jours à cause du montant élevé de sa caution.
Assal Mohammadi a été arrêtée à son domicile par les forces de sécurité le 4 décembre 2018 et transférée à la première section du parquet de la prison d’Evine.
Mme Mohammadi a été transférée de la prison d’Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran, au parquet de la révolution de Suze qui a fixé sa caution à 500 millions de tomans.
Assal Mohammadi reste toujours en prison parce que sa famille n’a pas les moyens de s’assurer les 500 millions de toumans. Les autorités judiciaires, y compris le Procureur de Shush, n’ont pas approuvé de réduction du montant de la caution.
Mme Assal Mohammadi a publié des articles sur divers sites Web à l’appui des travailleurs iraniens. Au cours des semaines précédentes, Assal Mohammadi avait également écrit des articles à l’appui des protestations en cours des travailleurs d’Ahvaz Steel et de Haft Tappeh.
La chaîne télégraphique Haft Tappeh a également annoncé la libération sous caution de 500 millions de tomans et l’incapacité de la famille à payer cette somme.
Par ailleurs, le 31 décembre 2018, les forces de sécurité ont interrogé et intimidé la fille de l’activiste politique baloutche, M. Emad Molazehi, dans son école.
Dans un premier temps, les agents de sécurité se sont fait passer pour l’organisation du soutien aux familles sans chef de famille et ont emmené la jeune fille de M. Molazehi en plein milieu de sa session d’examen pour l’interroger sur son père. Le même jour, les mêmes officiers et quelques autres personnes sont revenus et ont interrogé la petite fille une fois de plus.
Selon les informations, pendant l’interrogatoire, cette petite fille était épouvantée et tremblait en parlant. Les interrogateurs ont à plusieurs reprises souligné et averti la petite qu’elle ne devait parler à personne à ce sujet.