CNRI Femmes – Sahar Kazemi, une Kurde de Sanandaj, a été incarcérée à la prison de Sanandaj en Iran.
Sahar Kazemi avait été arrêtée par les services de Renseignement chez elle en août 2018, puis remise en liberté provisoire le 24 novembre 2018.
Sahar Kazemi a été de nouveau arrêtée le 2 décembre 2018, après s’être rendue au centre judiciaire de Sanandaj. Le mari de Sahar Kazemi, Madeh Fat’hi, a été arrêté à l’automne dernier et détenu pendant trois mois en isolement au centre de détention des services de renseignement de Sanandaj.
Par ailleurs, Sama Nazifi, étudiante en architecture à la faculyté Shahriar de l’université Azad, a été renvoyée le 7 janvier 2019, en raison de sa foi bahaïe.
Cette étudiante de premier cycle en architecture a reçu un titre honorifique l’an dernier en raison de l’excellence de son niveau. Mais cette année, elle ne peut pas continuer ses études parce qu’elle est bahaïe.
Selon certaines informations, jusqu’au 19 novembre 2018, cinquante-huit étudiants, filles et garçons, bahaïs ont été privés d’étudier aux concours universitaires et au moins 11 étudiants bahaïs ont été expulsés de leur université en raison de leurs convictions.
Selon une autre information, Neda Shabani, une bahaïe, est toujours détenue dans une situation incertaine plus de 40 jours après son arrestation à Karad, en banlieue de Téhéran.
Les forces de sécurité de Karaj avait arrêté Neda Shabani le 29 novembre 2018 et l’ont transférée dans un lieu inconnu. Mme Shabani n’a pu contacter sa famille qu’une fois par semaine et, malgré les tentatives répétées de sa famille, elle ne sait toujours pas ce qu’il en est. Elle n’a été informée que de la détention prolongée de Neda Shabani.
A Ispahan, plusieurs femmes ont été condamnées à la prison le 25 décembre 2018 en raison de leur foi bahaïe. Les bahaïes Bahareh Zaini (Sobhaniyan), Foujhan Rachidi et Sepideh Rohani ont chacune été condamnées à quatre ans de prison et Anoush Rayeneh à six ans de prison.