Des femmes prisonnières de conscience s’opposent aux pressions croissantes en prison en Iran

Prisonnières

CNRI femmes – Les prisonnières de conscience en Iran Nasrin Sotoudeh et Azita Rafizadeh se sont opposées aux restrictions des appels téléphoniques aux familles imposées aux prisonnières d’Evine.

Depuis le 6 janvier 2019, Nasrin Sotoudeh et Azita Rafizadeh ont interrompu leurs appels téléphoniques à leurs familles en signe de protestation et ont annoncé qu’elles s’abstiendraient d’appeler qui que ce soit à l’extérieur de la prison tant que les restrictions ne seront pas levées.

Jusqu’à cette semaine, les détenues de la prison d’Evine de Téhéran pouvaient appeler leur famille trois fois par semaine, chaque fois pendant 20 minutes. Mais les autorités pénitentiaires ont réduit ce temps à 10 minutes.

Cette pression croissante sur les détenues s’exerce alors que dans différents quartiers pour hommes, les détenus peuvent appeler tous les jours de 8 heures à 21 heures.

Les autorités pénitentiaires tentent d’accroître la pression sur les prisonnières et de rendre leur situation plus difficile par des mesures contraignantes comme l’interdiction des visites.

C’est plus difficile pour les prisonnières qui sont mères de jeunes enfants. La prisonnière politique Nasrin Sotoudeh a deux enfants de 18 et 12 ans et Azita Rafizadeh, une détenue baha’ie, a un fils de 9 ans. Le mari de Mme Rafizadeh est actuellement condamné à 5 ans de prison.

Autre fait nouveau, le 9 janvier 2019, Mme Sanaz Allahyari, membre du comité de rédaction du magazine Gam, a été arrêtée par les forces de sécurité chez son père, à Téhéran. La journaliste Sanaz Allahyari a été transférée dans un lieu inconnu après avoir été arrêtée par les services de renseignement.

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