La prisonnière politique Nasrin Sotoudeh interdite de visite en prison en Iran

Nasrin Sotoudeh

CNRI Femmes – Payam Derafshan, avocate de la prisonnière politique Nasrin Sotoudeh, a annoncé le 14 janvier 2019 que cette dernière est interdite de visite à la prison d’Evine.

L’avocate de Nasrin Sotoudeh, Payam Derafshan, a déclaré : “Ce qui arrive c’est que, sous prétexte de trouver des ciseaux dans les affaires personnelles de ma cliente, ils l’ont à nouveau interdite de visite.”

Selon le plan de privatisation des prisons et le fait que les prisonnières cuisinent essentiellement à partir de leurs propres rations, tout le matériel de cuisine, tels que divers couteaux, est à la disposition des prisonniers. Or, pour Nasrin Sotoudeh, lui reprocher des ciseaux n’est qu’un prétexte pour faire pression sur cette prisonnière politique.

Payam Derafshan a ajouté : “Il est malheureux que les responsables de la prison, sous quelque prétexte que ce soit, tentent d’interdire à ma cliente la visite de ses enfants et, de cette façon, ils harcèlent ma cliente en violant le principe des peines de nature personnelle et en infligeant des souffrances à ses jeunes enfants.”

Autre fait nouveau lié à la campagne des personnes torturées dans les prisons du régime, Assal Mohammadi, militante civile et étudiante en des sciences pharmaceutiques à l’université Azad de Téhéran, récemment libérée sous la caution faramineuse de 400 millions de tonnes, a publié un contenu dans la chaîne Telegram Gam Magazine. Elle a annoncé qu’elle était prête à révéler les détails des tortures subies par le représentant syndical des ouvriers du sucre de Haft-Tapeh, Ismail Bakhshi, en prison, et la militante de ce syndicat, Sepideh Gholiyan, et à témoigner de ce qu’elle a vu et entendu.

Assal Mohammadi a fait référence aux interrogatoires d’Ismail Bakhshi et a écrit qu’elle avait entendu des toux continuelles et une dysplasie sévère d’Ismail dans la salle d’interrogatoire voisine et les officiers se moquant de lui.

Elle a également écrit sur l’interrogatoire de la militante syndicale Sepideh Gholiyan dans les services de renseignement d’Ahwaz, où elle a entendu les cris et les insultes de l’interrogateur de la salle voisine et a été témoin des pressions exercées par les officiers pour forcer Sepideh Gholiyan à faire de faux aveux.

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